L'école de la Grande Borie, à Malemort près de Brive, a été évacuée par précaution ce vendredi 6 novembre alors qu'un forcené, armé, s'est retranché à son domicile tout proche. Le quartier a été bouclé. Des négociations ont commencé. L'homme s'est finalement rendu.
En fin d'après-midi, ce vendredi 6 novembre 2020, de nombreuses forces de l'ordre ont été mobilisées dans le quartier de l'école élémentaire de la Grande Borie à Malemort en Corrèze. Un homme, armé, était retranché à son domicile. Les riverains ont été évacués.
L'alerte a été donnée vers 15h30 par une voisine qui aurait été menacée de mort par l'individu, qui s'est réfugié ensuite chez lui.
Par précaution, les élèves de l'école ont été confinés pendant une heure dans les classes avant que l'établissement ne soit évacué, par l'arrière du bâtiment, vers 16h40. Une mise en sécurité pour les enseignants et les élèves, même s'ils n'ont jamais été directement mis en danger. Les enfants qui devaient être pris en charge par la garderie périscolaire ont été transférés à l'école Jules Ferry pour y attendre leurs parents.
Le maire, Laurent Darthout, a souhaité rassurer la population, dans une vidéo postée sur Twitter : "La gendarmerie a la situation bien en main."
Un message pour vous rassurer :
— Laurent DARTHOU (@laurentdarthou) November 6, 2020
Tous les enfants ont été évacués de l’école de la Grande Borie à #Malemort en #Corrèze ! pic.twitter.com/2r1wdzEomz
Deux négociateurs de la gendarmerie de la Corrèze, assisté par l'un de leur collègue négociateur de la Haute-Vienne, sont entrés en contact avec le forcené qui tient des propos incohérents mais pas à visée terroriste. Agé de 34 ans, l'homme, connu des services de police, aurait un passif psychiatrique et mais n'a aucun antécédent judiciaire.
Une équipe du GIGN en provenance de Toulouse est arrivée vers 19h et a pu interpeller en souplesse l'individu peu après minuit et demi. Celui-ci a été orienté vers l'unité des urgences psychiatriques du Centre Hospitalier du Pays d'Eygurande à Monestier Merlines en Corrèze.
De nombreuses unités du groupement de la Corrèze, de la compagnie de Brive et de l'EDSR ont été engagées. Lenquête a été confiée à la Brigade de recherches de BRIVE.