Maternités de Brive : naissance d'un rapprochement

La clinique Saint-Germain et le CH de Brive, ont annoncé leur intention de rapprocher leurs maternités d'ici à la fin de l'année 2017. Avec moins de 1000 naissances par an pour chacune des structures, ces 2 maternités ont atteint un seuil critique. Tous les accouchements auraient lieu au CH de Brive. Ce regroupement permettrait de garantir une meilleure offre de soin. •Emilie Palus, patiente de la clinique Saint-Germain •Vincent Delivet, directeur général du Centre hospitalier de Brive •Béatrice Blondelle, cadre sage-femme à la clinique Saint-Germain •Franck Bonichon, président de la clinique Saint-Germain, directeur de la mutualité limousine

La maternité de la Clinique Saint-Germain et celle du Centre hospitalier de Brive vont "se rapprocher". Un projet qui vise à optimiser le fonctionnement des plateaux techniques dans un contexte démographique tendu.

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Toutes les naissances se feront au Centre hospitalier et seules les consultations seront maintenues à la clinique Saint-Germain. Voilà les bases du rapprochement prévu entre deux maternités brivistes, un projet qui pourrait voir le jour d'ici à fin 2017.

Etat des lieux

Aujourd'hui, la maternité de la clinique Saint-Germain, ce sont 669 naissances, 846 au Centre hospitalier de Brive. Sachant que le seuil critique pour le maintien d'une maternité se situe aux environs de 1000 à 1200 naissances, il est clair que dans ce contexte démographique défavorable, l'union ferait la force et l'unité deviendrait plus attractive pour les praticiens.

Du mieux ?

La maternité Saint-Germain est actuellement une maternité de niveau I, c'est-à-dire qu'elle n'est composée que d'une unité d'obstétrique et ne peut prendre en charge que les grossesses sans complication.
La maternité du CH de Brive est de niveau II, c'est-à-dire qu'elle peut prendre en charge les grossesses à complications (modérées) et dispose d'un service de néonatologie.

Ce rapprochement doit permettre une prise en charge globale de la parturiente et du bébé.

Dans ce projet de rapprochement, le personnel de Saint-Germain, soit une trentaine de personnes, devrait être intégré au CH.

Absorption ?

Sur le papier, le projet est bel est bien présenté comme un  non comme une fusion ou une absorbation. Reste à déterminer les modalités de cette gouvernance commune.
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