Sapins et bûches de Noël : en Corrèze, l'inflation touche de plein fouet les incontournables des fêtes

Les produits phares de Noël n'échappent pas à l'augmentation des prix de l'énergie et des matières premières. À Brive-la-Gaillarde, les commerçants usent d'astuces pour fidéliser leurs clients.

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Les incontournables des fêtes de fin d'année vont coûter plus cher cette année. Avec l'augmentation des prix de l'énergie et le cours des matières premières, la bûche et le sapin de Noël en prennent un coût. Des conséquences certaines sur la consommation des Français notamment en Corrèze.

"On avait pour habitude d'offrir le pied de sapin"

Fraîchement coupés, ces sapins de Noël viennent d'investir les rayons d'une jardinerie à Brive-la-Gaillarde, en Corrèze. Mais l'inflation galopante n'a pas épargné le roi des forêts qui peine à se vendre en ce début de saison.

"Il y a des évolutions tarifaires qui se sont malheureusement reporté sur la vente de sapins. On avait pour habitude d'offrir le pied de sapin. Aujourd’hui c'est un peu plus compliqué d'englober un package", explique Emmanuel Pereira, directeur de Jardiland de Brive-la-Gaillarde. Il faudra compter de un à trois euros de plus comparés à l'année précedente selon la variété de sapins choisie. 

5 % des Français annoncent réduire leurs dépenses pour le repas de Noël

L'autre incontournable des fêtes de fin d'année : la bûche de Noël. Entre le coût de l'énergie et des matières premières, le dessert du réveillon subit aussi de plein fouet la hausse des prix. "On utilise des crèmes de qualité pour les bûches, pour qu'elles soient plus onctueuses. On est sur de la crème à cinq euros le kilo contre trois auparavant", Magalie Dayma, cogérante d'une boulangerie briviste. 

Même refrain pour le lait et les œufs pour lesquels les prix ne cessent de grimper. Alors, Magalie Dayma tente de trouver des solutions pour limiter la casse et s'assurer de la fidélité des habitués. "Le but, c'est que les gens se fassent plaisirs. On doit ruser d'astuces en réduisant soit les parts soit on essaye de ne pas gaspiller", explique-t-elle. 

Une tradition à laquelle les Français semblent attachés. Seuls 5 % d'entre eux annoncent réduire leurs dépenses pour le repas de Noël.

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