Des manifestants ont protesté hier contre la fermeture future du guichet de la gare de Laroquebrou, dans le Cantal, redoutant à terme la fermeture de la ligne SNCF Brive-Aurillac.
Samedi 8 septembre, le train Aurillac-Brive est resté trois minutes de plus que prévu en gare de Laroquebrou, dans le Cantal, bloqué par des manifestants venus protester contre la fermeture prochaine du guichet de cette gare, prévue pour le mois de décembre.
Une fermeture qui serait due au manque de fréquentation de la gare : trop peu de billets y seraient vendus, les achats se faisant de plus en plus souvent sur Internet. Mais pour Claude Prat, contrôleur SNCF et Secrétaire du syndicat CGT des cheminots du Cantal, ce n’est pas une raison : "Tout le monde n’a pas accès à internet, et rien ne vaut le contact humain dans la gare", déplore-t-il.
Pour les manifestants, le manque de fréquentation s'expliquerait plutôt par le peu de circulation sur cette ligne entre Aurillac et Brive (seulement quatre aller-retour par jour) et des retards fréquents. Les limitations de vitesse à cause du mauvais état des voies ne permettent pas d’assurer les correspondances, pointe ainsi du doigt le président du comité de défense des lignes ferroviaires du Cantal, Guy Courchinoux.
Au-delà de la fermeture de ce guichet, ce que craignent les usagers, c’est à terme la fermeture pure et simple de la ligne.