La présidente de la région Ile-de-France est aussi candidate à la primaire de droite pour la présidentielle. Soutenue par les ténors de la droite corrézienne, elle revendique des liens personnels et politiques avec le département.
Elle n'a participé qu'en visioconférence à l'université d'été des Républicains à La Baule : Valérie Pécresse a passé la journée en Corrèze. C’est en effet une tradition depuis la création de son mouvement "Libres !" en 2017. Le journal Médiapart avait souligné en juin dernier la présence de faux militants invités à son meeting en 2019.
Attaches corréziennes
Deux présidents de 5ème la République ont construit leurs parcours en Corrèze, et Valérie Pécresse semble vouloir suivre leur trace.
Elle explique : "J’ai des attaches familales en Corrèze, mais aussi des attaches politique, car c’est Jacques Chirac qui m’a mis le pied à l’étrier. Et c’est symbolique de parler de la presidentielle ici, au cœur de la France, au cœur des villages et des manifiques paysages de la Corrèze."
Primaire
En effet, cette année, le contexte national la place sous le feu des projecteurs : la présidente de la région Ile-de-France est aussi candidate à la primaire de droite pour la présidentielle. Trois autres candidats se sont désormais déclarés face à elle : Michel Barnier, Eric Ciotti et Philippe Juvin. Xavier Bertrand a décidé de se présenter sans passer par la primaire.
Valérie Pécresse se dit prête pour cet exercice : "S’il y a une règle du jeu collective qui est adoptée, je la suivrai, mais j’y vais pour gagner."
Des locaux avec elle
Parmi les participants à cette journée corrézienne, beaucoup soutiennent déjà Valérie Pécresse. Mais certains n'ont pas encore choisi leur champion. Nous avons rencontré un couple qui attend d'entendre tous les candidats, "pour se faire une opinion."
Pour les convaincre, Valérie Pécresse a des arguments : "Je suis puissamment soutenue par les élus corréziens. C’est un berceau politique.". En effet, le président du département Pascal Coste, le maire de Brive Frédéric Soulier et la députée Frédérique Meunier s'affichent derrière elle.