Grâce à la mobilisation d'une association, la tombe d'un soldat de la Grande Guerre a  pu être réhabilitée en Corrèze. Les tentatives d’identification des soldats de la Première Guerre mondiale sont multiples. Un travail fastidieux et pas toujours gagnant.

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Usée par le temps, la tombe d’un soldat de la Première Guerre mondiale, Cyprien Bruget, aurait pu disparaître. Mais elle a été réhabilitée grâce au travail du Souvenir français. L’association d’utilité publique entretient notamment les tombes des soldats. Elle regrette de voir des sépultures et des cimetières abandonnés.

Dans le village de Lostanges, près de Brive-la-Gaillarde, le nom de Cyprien Bruget trouve une résonance. Nicole Piederrière découvre alors que ce soldat est un de ses cousins lointains. Elle a conservé la lettre appartenant à sa grand-mère, la marraine du soldat. Derrière cette découverte, Nicole Piederrière espère retrouver son grand-père, mort en 1914.
 

 

Un recensement collaboratif

Pour retrouver un ancêtre ou un soldat, on peut se tourner vers les associations. L’association Généalogie en Corrèze en est un exemple. Elle a créé un recueil qui recense tous les soldats du département morts dans la Grande Guerre. En septembre dernier, elle en comptait près de 15 500 après cinq années de travail. Soit 10 % de la population masculine corrézienne décimée en quatre années de guerre.

Cette association utilise un outil à la portée de tous, Mémoires des Hommes. Grâce à la plateforme, nous pouvons retrouver des informations essentielles comme les lieux de naissance et de décès, le régiment ou encore le matricule du soldat. Soldat du 161e régiment d’infanterie, Cyprien Bruget est mort à 23 ans, le 18 juin 1918, à Boursonne dans l’Oise.

La quête d’identité s’est améliorée lorsque le site est devenu collaboratif en 2013. Auparavant, seuls les noms, prénoms et département de naissance étaient renseignés. Le projet 1 jour 1 poilu a permis d’indexer plus d’1,5 million de fiches à l’aune de la commémoration du centenaire.

On ne peut pas se promener dans cette forêt de Verdun sans regarder le sol, avance le docteur Bruno Frémont. La terre n’a pas fini de travailler et de sortir de ses entrailles les stigmates de cette guerre. Il y a des éclats d’obus mais aussi des ossements 


Le travail d’identification prend parfois une tout autre forme. Un siècle après l’horreur, les traces du passé (ossements, plaques militaires) ressurgissent de terre. Le docteur Bruno Frémont, médecin légiste, tente d’associer un nom aux ossements qu’il découvre dans la forêt de Verdun (Meuse) depuis 35 ans. Après le terrain, un long travail d’analyse scientifique se met en place en laboratoire. Les quelques « victoires » lorsqu’une identification est établie, à l’image du sergent Claude Fournier identifié et dont le visage a été reconstitué virtuellement, ne sont pas légion. On estime qu’il reste 80 000 poilus sous la terre de Verdun.

 
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