Du bovin... au sapin

Ils commencent à envahir les rues des villes et les parkings des supermarchés, les sapins de Noël. Un secteur en pleine croissance. Dans ce GAEC de Haute-Corrèze, la filière est plus rassurante que le secteur de l'élevage. 

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La magie de Noël, ils y croient ! Dans ce GAEC de Haute Corrèze, on fait du bovin et du sapin. Pour les 4 associés, la production de résineux représente 40% du chiffre d'affaires. 25 hectares actuellement pour 10 000 arbres vendus chaque année, et un objectif ambitieux: doubler ces chiffres en 10 ans, car la filière présente de sacrés avantages. Pour Romain Bunisset du GAEC de la Fontaine, le secteur est rassurant. 

On a des cours qui se tiennent, on peut voir l'avenir... par rapport à du bovin dont on ne sait ce qu'il en sera l'année d'après.


Ici on s'est lancé dans le sapin il y a une vingtaine d'années. Empiriquement d'abord, puis de fil en aiguille, de plus en plus sérieusement. Il y a 2 ans, le GAEC de la Fontaine a même acquis deux machines : un taille-pied pour fabriquer des socles, et une enfileuse pour empaqueter les sapins. Un investissement facile à rentabiliser, car le marché est porteur. En France il se vend tous les ans plus de 6 millions de sapins naturels, alors que seulement 5 millions sont produits dans l'héxagone, et en plus, la demande évolue.

Les circuits courts sont en train d'arriver. Les magasins qui sont autour de l'exploitation sont intéressés par des sapins de Corrèze ou du Limousin. Ils veulent du sapin plus frais, qui perd pas ses aiguilles, qui n'a pas fait beaucoup de kilomètres et ils sont prêts à mettre un peu plus cher pour un sapin produit ici. 


Pour chaque sapin coupé, un autre est replanté. Il faudra six ans aux jeunes pousses pour atteindre 1m. Le sapin, c'est aussi une question de patience...




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