Le petit village corrézien a donné son nom à une affaire longue de 10 années. Avec le délibéré rendu le 12 avril 2018 par la justice, Tarnac espère retrouver un peu de quiétude.
Jeudi 12 avril 2018 : la justice rend son jugement.
Tarnac. Le nom d'une affaire mais aussi le nom d'une commune. C'est dans ce village de Corrèze qu'en 2008, Julien Coupat et Yildune Lévy sont interpellés.
Poursuivis pour association de malfaiteurs et la dégradation d'une ligne TGV, ils sont finalement relaxé par la 14e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Tarnac. Un village qui aspire à retrouver un peu de quiétude. A l'annonce du délibéré, 10 ans après le début de l'affaire, nous y sommes retournés...
Excédés et soulagés
L'affaire, qui semble ne plus en être une aujourd'hui, a laissé des traces. Peu de personnes ont accepté de nous parler. La plupart des habitant ne supporte plus le défilé incessant des journalistes. D'autres ne comprennent pas pourquoi Tarnac était devenu une affaire.La mairie salue quant à elle une décision de justice "noble et respectueuse", la population de Tarnac va pouvoir enfin tourner la page comme nous le confie Pierre Marsaleix, adjoint au maire.J'y croyais pas tellement. Je croyais que c'était un coup monté. C'est des gens bien
Le parquet dispose cependant de 10 jours pour faire appel. Ici, personne n'ose y penser. L'affaire de Tarnac a peut-être connu son épilogue.Les jeunes étaient venus ici pour y vivre. Aujourd'hui, il y a beaucoup d'autres jeunes, de différentes sensibilités. Il n'y a pas de groupe de "Tarnac".