L'ancien militant d'extrême gauche de Tarnac en Corrèze aurait été placé en garde à vue pour "participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations".
Selon l'Agence France Presse (AFP), Julien Coupat, longtemps présenté comme le leader d'un groupe d'ultragauche qui avait été relaxé au printemps lors du procès dit de Tarnac, a été interpellé ce samedi 8 décembre au matin à Paris, où avaient lieu des manifestations de gilets jaunes.
Il a été placé en garde à vue pour "participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations", a indiqué une source judiciaire.
Selon une source proche du dossier citée par l'AFP, Julien Coupat a été arrêté près du parc des Buttes-Chaumont, au nord de la capitale, en fin de matinée.
Il était à bord d'un véhicule avec un proche. Les policiers auraient découvert un gilet jaune, un masque de chantier et des bombes de peinture lors de l'interpellation.
"N'importe quelle personne qui a un gilet jaune dans sa voiture peut se faire arrêter pour groupement", a ironisé son avocat, Me Jérémie Assous auprès de l'AFP.
Faisant partie des principaux prévenus, aux côtés de son ex-compagne Yildune Lévy, Julien Coupat avait comparu en début d'année, soupçonné notamment pour le sabotage d'une ligne SNCF.
Initialement poursuivis pour terrorisme avant d'être jugés pour des délits de droit commun, tous deux avaient uniquement été condamnés pour refus de prélèvement biologique mais ont été dispensés de peine.
Plus de 950 personnes avaient été interpellées en France samedi en début d'après-midi en marge du mouvement des "gilets jaunes" et 724 placées en garde à vue, selon une source policière.