Entre mode du vintage, consommation écolo et bien sûr, petits prix, des structures comme la Ressourcerie Gaillarde ou encore Emmaüs Corrèze ont le vent en poupe !
Que faire d’un vieux piano dont on ne se sert plus, qu’on n’a pas envie de vendre pour à peine des clopinettes et qui mérite mieux qu’une fin à la décharge, sans parler du problème de l’y amener ?
Hé bien si l’on habite en Corrèze, on appelle la Ressourcerie Gaillarde, du côté de Brive, ou sa petite sœur, la Ressourcerie du Carnyx, du côté de Tulle-Naves !
Pour moins d'une centaine d'euros, négociés à l’avance par devis, ses salariés, généralement en réinsertion, viennent débarrasser cave, grenier ou maison.
Quasiment tout est récupéré, à quelques exceptions, notamment ce qui est en trop mauvais état ou quelques produits spécifiques.
De retour à la Ressourcerie, chaque objet est déchargé, pesé, étiqueté avant d'être orienté, soit vers le recyclage pour les plus endommagés, soit vers la boutique pour les pièces dignes d’intérêt.
Des biens qui ne mettront généralement pas des semaines à partir.
Plusieurs raisons :
tout d’abord le prix, en ces temps difficiles.
La mode ensuite, éternel recommencement, comme par exemple pour les meubles Henry II dont plus personne ne voulait il y a quelques années, et qui désormais s’arrachent… comme antérieurement !
La consommation responsable enfin, où quand moins jeter et réutiliser deviennent des guides d’achats.
Un phénomène également constaté chez Emmaüs à Brive, où les jeudis après-midi d’ouverture sont pris d’assaut !
À tel point que l’association, qui venait pourtant de faire peau-neuve de ses locaux de la rue Alfred de Musset déménagera l’an prochain, pour voir plus grand.