Oui, répondent les chasseurs ! Non, selon les services de l’État ! Toutefois, la préfecture de Corrèze a décidé l’installation d’une cellule de veille, mobilisant tous les acteurs concernés, afin d’anticiper l’éventuelle détection de l’animal.
En 2014, la présence de loups avait été constatée dans le Lot, le Puy-de-Dôme et le Cantal.
En 2015, un spécimen avait été observé puis abattu en Dordogne.
En 2016, on suspecte sa présence dans la Vienne.
Bref le loup « cernait » le Limousin, où les derniers loups abattus l’avaient été en Haute-Vienne, en 1926.
L’année dernière, une polémique avait vu le jour en Corrèze.
S’appuyant sur un bulletin de l'ONCFS, l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, en date du mois de juin, la fédération des chasseurs de la Corrèze appelait ses adhérents à la plus grande vigilance.
Dans la foulée, la préfecture infirmait, disant qu’il ne pouvait y avoir de certitude sur la présence avérée du loup.
Mais depuis le 22 février, une cellule de veille a officiellement été installée.
Composée de représentants des services de l’État, des collectivités territoriales, des professions agricoles et forestières, des associations de protection de la nature, des représentants des chasseurs et des lieutenants de louveterie, la cellule de veille aura pour missions de relever des indices, d’expertiser les témoignages et de mettre en place un réseau d’observateurs.
Elle devra par ailleurs favoriser l’échange et la diffusion d’informations transparentes et objectives auprès du public.
En cas d’observation directe ou indirecte de l’animal ou de sa présence, il est demandé de contacter l’ONCFS de la Corrèze, au 05 55 26 48 15.