Le moustique tigre étend chaque année plus largement sa présence en France. En Limousin, seule la Corrèze est pour le moment concernée. On est loin d'une invasion, mais sa présence est avérée dans 5 communes. Le département est pour la 2e année placé en vigilance rouge.
Des pièges où les moustiques sont susceptibles de venir pondre sont disséminés sur des sites stratégiques en Corrèze. Ce sont des lieux de passage, comme des aires d'autoroute, des lieux de santé, comme les hôpitaux, ou encore des endroits où la présence de l'insecte est déjà avéré.
Ces pièges, ces sont de simples morceaux de polystyrène dans des seaux d'eau, relevés une fois par mois d'avril à novembre. Jusqu'à présent, aucun oeuf de moustique tigre détecté tout comme trente autres sites dans le département.
Mais il est arrivé dans le laboratoire de Tulle chargé des analyses, de dénombrer jusqu'à 500 oeufs sur un tout petit pondoir. Des résultats pour le moment rarissimes. En 2018, seuls cinq sites étaient officiellement touchés dans le département, dans le sud principalement.
Même si la population de moustique tigre venait à augmenter, pas d'inquiétude à avoir pour autant. Le moustique peut devenir vecteur de maladies virales, telles que la dingue, zika ou le chikungunya, mais il faut pour cela qu'il pique une personne porteuse de la maladie, ce qui n'est particulièrement peu fréquent en France métropolitaine.
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Les désagréments classiques des moustiques, les piqûres et les démangeaisons, sont eux en revanche à craindre. En Limousin, la Haute-Vienne et la Creuse sont encore épargnées. L'Agence régionale de Santé de Nouvelle-Aquitaine vous incite à signaler toute présence de moustique titre sur www.signalement-moustique.fr.
Comment lutter ? En évitant les piqûres de moustique lors de son voyage (source ARS Nouvelle-Aquitaine)
Les voyageurs se rendant dans des zones où sévissent ces maladies (essentiellement les pays de la zone intertropicale) doivent être particulièrement vigilants à se protéger des piqûres de moustique pendant leur séjour pour éviter, d’une part la maladie, mais également de rentrer sur le territoire avec le virus. En cas d'apparition de symptômes (fièvre d'apparition brutale, douleurs, éruption cutanée) dans les 15 jours qui suivent leur retour, il est important que les voyageurs consultent leur médecin traitant le plus rapidement possible.Si, en métropole, un « cas importé » (personne revenant avec le virus) est identifié, le médecin alerte l’Agence régionale de santé qui déclenche des mesures de protection des personnes dans le but d’éviter l’apparition de « cas autochtones » (personne malade n’ayant pas voyagé dans la zone inter tropicale contaminée par la piqure d’un moustique vecteur) et d’une épidémie.
Jusqu’à présent, aucun cas autochtone n’a été signalé en Nouvelle-Aquitaine.