"On est complètement dans la nature" : randonnée en VTT au fil de la Vézère en Corrèze

Du barrage hydroélectrique aux vignes en passant par le Pont du Saillant séparant Voutezac et Allassac, nous partons en balade en VTT au fil de la Vézère. Découverte.

Affluent de la Dordogne, la Vézère prend sa source sur le plateau de Millevaches avant de traverser la Corrèze, c'est au fil de cette rivière que Mathilde Rezki et Tania Gomes nous emmènent en promenade en VTT.

Première étape de cette balade estivale : la centrale hydroélectrique du Saillant, où l'on utilise la Vézère pour produire de l'électricité depuis plus d’un siècle. Situé au milieu d’une zone Natura 2000, le barrage fait du bruit, mais l’endroit reste propice à la détente." Ça nous permet de ne pas faire trop de voiture avec cette chaleur, explique Julie, habitante de Donzenac qui est venue avec le petit Adam. On fait un petit tour, une activité, on se rafraîchit."

Pas besoin d’être un grand sportif pour faire les randonnées au Saillant, plusieurs parcours sont proposés selon les difficultés. La Vézère poursuit sa course et quelques mètres plus bas, deuxième étape au camping de la Bontat, créé il y a 46 ans par Yvette Rouhaud et son mari !

On est complètement dans la nature. Depuis 2-3 ans, on a quand même mis internet, mais moi je dis toujours aux gens : vous venez dans la nature, alors déconnectez-vous !

Yvette Rouhaud

Gérante du camping de la Bontat depuis 46 ans

En suivant la Vézère, troisième étape et halte obligatoire dans la célèbre chapelle du Saillant située à Voutezac où l'on peut admirer les célèbres vitraux de Chagall. Parmi eux, derrière l’autel, la représentation des quatre éléments, intitulée « La Création ».

durée de la vidéo : 00h03mn57s
Du Saillant à Voutezac en passant par Allassac, promenade en VTT au fil de la Vézère ©M. Rezki / T. Gomes/ N. Colombeau

Quatrième étape au pont du Saillant qui enjambe la Vézère, séparant les communes de Voutezac et d’Allassac. Des documents portent trace de l’existence de ce pont dès le XIVe siècle et aujourd’hui, on y vient pour se reposer et s’y baigner.

Cinquième et dernière étape, le chai du vignoble des coteaux de la Vézère avec ses collines recouvertes de vignes, dont les premières traces remontent au VIᵉ siècle. Pour René Maury
président des caves, la Vézère est devenue indispensable à la vigne : "En 21 ans, jamais nous n’avons été touchés par la grêle, explique-t-il. Les nuages de grêle ne survolent jamais vraiment le bassin de la Vézère, ils se divisent soit à l’est, soit à l’ouest. Donc, elle est précieuse, cette Vézère. Elle est précieuse à tout point de vue".

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