Au troisième jour du procès Tarnac, ce jeudi 15 mars, au palais de justice de Paris, le tribunal a abordé la présence d’un crochet de fer à béton sur une caténaire de TGV, point de départ de l’affaire. La défense a commencé à s'interroger sur l’enquête des policiers de l’anti-terrorisme.
Ce jeudi 15 mars, ambiance surchauffée au procès. Les prévenus ont eu le renfort de soutiens qui ont pu assister à l’audience.
La cour s’est concentrée sur le fameux crochet de fer à béton retrouvé sur une caténaire de TGV le 8 novembre 2008 à Dhuisy, en Seine et Marne.
Deux experts en électricité et en matériel ferroviaire ainsi qu’un représentant de la SNCF ont tenté d’éclairer le tribunal sur les techniques de dégradations de caténaires.
Mais la défense est troublée par l'enquête des policiers de l’anti-terrorisme qui lient Julien Coupat et Yildune Lévy au sabotage. Pourquoi ces policiers n’ont-ils pas prévenu les gendarmes du secteur et la SNCF plus tôt de la présence de ce crochet et d’une gerbe de feu à 5 heures du matin ?
A l’époque, la SNCF n’est prévenue qu’à 10h30. Les gendarmes n’arrivent sur les lieux qu’à 13h30.
Compte rendu d'audience de Isabelle Rio avec Me Jérémy Assous, avocat de la défense :
Pour la défense, le fameux procès-verbal 104, celui de la filature des deux principaux prévenus assurant qu’ils étaient près des voies ferrées est un faux et l’affaire est montée de toute pièce.
C’est justement ce vendredi 16 mars que ce PV sera examiné par le tribunal.
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