Les vacances ne sont pas terminées mais les professionnels du tourisme tirent déjà un premier bilan de cette saison estivale 2021. En Corrèze dans la Vallée de la Dordogne les hébergeurs sont heureux, les loueurs de canoës un peu moins. La faute à la météo.
Après quelques journées particulièrement chaudes, la fraîcheur est revenue se poser doucement sur la vallée, à Beaulieu-sur-Dordogne en Corrèze, ces douces températures ne freinent en rien la motivation des vacanciers venus pour une journée de canoë en famille.
"C’est même plutôt agréable de faire du canoë quand il ne fait pas trop chaud, il faut s’adapter, ça ne nous empêche pas de faire des activités," explique cette vacancière tout sourire.
Des vacanciers heureux, tout comme Julien Deschamps, qui leur fournit les canoës et donne les dernières instructions, le jeune homme est bien content de pouvoir enfin travailler : "C'est une saison compliquée au niveau de la météo parce qu’on a eu un mois où il n’a pas fait beau. Et une impossibilité de naviguer pendant 20 jours."
En cause, le débit de la Dordogne : celui-ci a atteint 300 m3/seconde début juillet. Un débit d'hiver ! Trop dangereux pour mettre du monde sur la rivière. "Je pense que sur le mois de juillet on a bien perdu 40 pour cent de notre chiffre d’affaire. Le mois d’août est toujours un peu plus riche en client mais malheureusement, ce qui a été perdu au mois de juillet on ne le rattrapera pas," ajoute le loueur de canoës.
Heureusement, depuis la Dordogne s'est assagie, et la saison touristique a enfin pu démarrer. Avec toutefois de grandes variations selon les secteurs d'activités Selon Marielle Lacombe la responsable communication de l’Office de Tourisme de la vallée de la Dordogne : "À priori c’est une bonne saison au moins pour les hébergeurs, pour quelques lieux d’accueil, mais pas pour tout le monde, notamment les activités de loisirs qui ont beaucoup souffert. Les deux freins essentiels sont la météo du mois de juillet, et le pass sanitaire qui freine les voyageurs."
Ce sont les touristes étrangers, et principalement les anglais, qui font défaut cette année. Une clientèle à fort pouvoir d'achat, que les professionnels du tourisme espèrent revoir l'année prochaine.