C’est une lutte qui n'en finit pas. Sept ans après la fermeture de la ligne SNCF Ussel-Clermont Ferrand, citoyens, élus locaux et syndicats de cheminots se sont rassemblés ce vendredi devant la gare de Merlines pour demander sa réouverture.
Depuis 2014, le temps s'est arrêté à la gare de Merlines, en Haute-Corrèze. Depuis la suppression de la ligne Ussel-Clermont-Ferrand.
Pratique pour aller dans la capitale auvergnate.
Pratique aussi pour, depuis là, rejoindre Paris avec le rail.
Mais les habitants n’ont cessé de se mobiliser pour demander la réouverture. On leur oppose une fréquentation trop faible, et des travaux au coût jugé exorbitant, évalué à plus de 20 millions d'euros. Un montant accepté du côté Aquitain, beaucoup moins côté Auvergne-Rhône-Alpes.
Un faux débat pour les syndicats, qui estiment qu’au contraire, « c’est à l'État qu’il revient de financer ces travaux, et non aux sociétés organisatrices ou aux régions. ».
Et alors que la réouverture de la ligne Bordeaux-Lyon refait surface, les petites lignes se sentent plus que jamais délaissées, mais n’entendent pas abandonner le combat.
Une manifestation était donc organisée ce vendredi 19 mars, à l’appel du Comité de Vigilance Citoyenne, avec les syndicats.
Et avec un soutien affiché des politiques… À quelques semaines des élections départementales et régionales !