Ussel, en Corrèze, organisait ce samedi la trentième édition de sa journée de l’élevage. Invitée « vedette » : la sécheresse estivale, qui oblige déjà les agriculteurs à entamer largement leur stocks hivernaux. La reconnaissance de catastrophe agricole est désormais espérée.
Ce n’est pas un scoop : l’été a été particulièrement beau et chaud, et ce début d’automne a tout d’un « été indien ». Parfait pour le tourisme, les terrasses, le moral … Mais pas pour les agriculteurs !
Alors qu’Ussel (19) organisait ce samedi la trentième édition de ses journées de l’élevage, la sécheresse était donc au cœur de toutes les conversations, et de toutes les inquiétudes.
Les éleveurs ont déjà bien entamé leurs réserves de fourrage prévues pour l’hiver, et beaucoup craignent déjà une crise.
Solution avancée, ou espérée : la reconnaissance de la sécheresse comme une calamité agricole. Pour ce faire, il faudrait faire constater au moins 30% de pertes sur la quasi-totalité du département. Ce qui serait le cas, selon la Chambre d’Agriculture de la Corrèze. Mais c’est désormais aux services de l’État de trancher. Et si l’avis était favorable, la reconnaissance de catastrophe agricole n’interviendrait pas avant décembre prochain.
En attendant, il n’y a pas d’ « amélioration » météo prévue avant au moins les quinze prochains jours.