Depuis décembre, la SNCF expérimente les "haltes à la demande" dans trois gares desservies par des lignes TER. Pour monter, ou descendre, du train, il faut donc désormais se signaler. En cas de succès de la formule, elle pourrait se généraliser après l’automne.
Les Suisses le faisaient déjà. Désormais, les Corréziens aussi !
Depuis le mois de décembre dernier, dans les gares de Jassonneix, à Meymac, de Montaignac-sur-Doustre et de Pérols-sur-Vézère, l’arrêt des TER n’est plus automatique.
Pour monter, ou descendre du train, qui, à l’approche d’une gare, réduit obligatoirement sa vitesse, il faut désormais se signaler, comme pour un bus lorsqu’on est sur le quai, en l’annonçant au contrôleur ou au conducteur, pour descendre.
Cette expérimentation, qui doit durer jusqu’à l’automne, est menée sur des « petites » gares, peu fréquentées, avec, parait-il, un ou deux voyageurs par jour.
Des arrêts « à la demande » qui seraient, selon la Région Nouvelle-Aquitaine et la SNCF, des solutions à la fermeture de ces gares.
Ils permettraient aussi des économies et, à terme, seraient « écologiques ».
Un arrêt, ce n'est pas ça qui fait faire des économies de carburant. Par contre, si on le met sur le plan quotidien, en aller-retour, et sur l'ensemble de l'année, là ça peut engendrer un certain niveau d'économies.
Marie-Cécile VillefranqueResponsable du pôle commercial à la direction territoriale Limousin-Périgord
Si l’expérimentation se révélait positive, le système pourrait se généraliser, en Corrèze comme en Nouvelle Aquitaine.