Covid 19 : la hausse des contaminations se poursuit en Haute-Vienne

Selon les chiffres disponibles ce mardi 22 septembre, la barre des 60 nouveaux cas pour 100 000 habitants sur une semaine est dépassée depuis plusieurs jours. Les 15-44 ans sont les plus touchés. Le nombre d’hospitalisations augmente également.
 

Ces derniers jours, la courbe officielle du taux d’incidence de la Covid 19 en Haute-Vienne était plutôt stable. C’était sans compter sur un rattrapage intervenu ce mardi 22 septembre avec de nouvelles données préoccupantes en Haute-Vienne.

Le taux d’incidence indique le nombre de nouvelles contaminations sur 7 jours rapporté à une population de 100 000 habitants.

En Haute-Vienne, il est aujourd’hui fixé à 64. Il a augmenté de 10 points en quelques jours.

Facteur inquiétant, le taux d’incidence augmente particulièrement chez les 15-44 ans. De 65 il y a 3 semaines, il est aujourd’hui passé à 100.

Pour les épidémiologistes, le respect des gestes barrières est aujourd’hui une réelle nécessité. Il faut aussi proscrire les regroupements privés.

En Corrèze et en Creuse, les taux d'incidence sont stables à 38 et 17.
 


 

Des hospitalisations en augmentation, un patient décédé

Hier, 21 septembre, on comptait 23 hospitalisations pour Covid 19 au CHU de Limoges.
Comme lors de la première vague, le service des maladies infectieuses est maintenant dédié à leur prise en charge. Un malade est décédé ce week-end.

Les urgences du CHU sont actuellement très sollicitées : contrairement à la première vague, l’activité habituelle n’a pas baissé. L’activité liée à l’épidémie se rajoute et provoque une affluence particulièrement importante.
 


En Corrèze, 11 malades sont hospitalisés pour Covid 19. Il n’y en a pas en Creuse.

 

Pas de raz-de-marée en réanimation

Lors de la première vague, les services de réanimation étaient au centre de toutes les préoccupations : ils prennent en charge les cas les plus graves, avec des capacités d’accueil limitées.

Aujourd’hui, avec 3 patients à Limoges, 2 à Brive et aucun à Guéret, il n’y a pas de problème de place.
 

Des formes moins graves ?

Selon des réanimateurs contactés par téléphone, les formes actuelles de la Covid semblent moins graves que lors de la première vague, et leur prise en charge s’est améliorée grâce à l’expérience acquise au printemps.

Autre point positif : les gestes barrière adoptés par l’ensemble de la population limiteront peut-être le nombre de cas graves provoqués par d’autres épidémies saisonnières comme la grippe.

Mais les malades actuellement hospitalisés ne sont pas forcément très âgés : les patients de réanimation brivistes sont des sexagénaires.
Les soignants restent donc très vigilants sur l’évolution de l’épidémie.
 

Des tests sous tension

La hausse du nombre de tests se poursuit : plus de 500 hier rien qu’au CHU de Limoges, pour 28 cas positifs.
Mais selon un biologiste du laboratoire privé Haut-Viennois Astralab, "au fur et à mesure que l’on s’équipe, la demande augmente."

Tous les biologistes s’accordent sur l’importance de prioriser les tests.

Sont concernés :
  • Les personnes présentant des symptômes et disposant d’une prescription médicale,
  • Les personnes ayant eu un contact à risque avec un cas confirmé, et ayant été contactées par la CPAM ou l’ARS,
  • Les professionnels de santé et professionnels assimilés intervenant à domicile.


L’évolution de la situation est toujours suivie de près, et les efforts de chacun peuvent avoir un impact.
En Gironde, le taux d’incidence chez les 15-44 ans est en train de baisser, peut-être grâce à une prise de conscience…



 
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