Ce dimanche 25 avril, la Cité de la tapisserie d'Aubusson est en direct sur la plus grande chaîne de service public japonaise NHK. Au cœur de l'émission, la série de tapisseries d'après l'œuvre du maître du cinéma d'animation Hayao Miyazaki.
Les responsables de la Cité de la Tapisserie d'Aubusson avaient-ils imaginé que leur projet autour de l'œuvre de Miyazaki les emmènerait si loin?
Sur la plus grande chaîne de service public au Japon
Ce dimanche, alors qu'il est 18 heures au Japon, et 11 heures à Aubusson, Emmanuel Gérard, le directeur de la Cité est regardé au pays du soleil levant.
Et ce qui a attiré l'attention des médias japonais, c'est l'oeuvre du maître du cinéma d'animation Miyazaki. Cinq tapisseries vont être tissées à Aubusson. La première, d'après la scène du prince Askitaka soulageant sa blessure, dans Princesse Mononoké est en cours d'élaboration.
Dans l'atelier du lissier Patrick Guillot, les journalistes de la télévision japonaise sont particulièrement attentifs à la minutie du travail artisanal, comme l'explique Takeshi Yamamura, cameraman à la NHK, dont les propos sont traduits dans cette même vidéo.
"Leur rock star culturelle"
La Cité de la tapisserie, via son agence de communication parisienne, a sollicité l'attention des médias nippons. Jusqu'à la réponse positive de la NHK.
Un heureux dénouement pour Emmanuel Gérard, le directeur de la cité, dans le fond pas si étonné que le projet plaise aux japonais, sensibles aux métiers d'art et surtout à l'oeuvre de Miyazaki, "leur rock star culturelle"
Un cocktail qui fonctionne bien
L'intêret de la télévision japonaise pour le travail réalisé à la Cité de la tapisserie pourrait avoir un double avantage : sensibiliser des mécènes japonais et attirer des touristes quand les tapisseries seront finies, d'ici trois ans.