Les centres équestres, déjà très fragilisés au printemps, redoutaient ce reconfinement. Activités à l'arrêt, aucune rentrée d'argent pour la plupart et des animaux à nourrir et à soigner. Le bien-être des chevaux est également en jeu. Illustration en Creuse.
Des centres équestres totalement à l'arrêtSur les 130 licenciés du centre équestre municipal des écuries de Pommeil à Guéret, seule une quinzaine de propriétaires de chevaux en pension fréquente désormais le site. Pour la gérante du centre qui a près de 60 équidés, l'heure est grave.
Sans plus aucune activité - arrêt total des cours, annulations des compétitions, élevage en pointillé - et les charges qui, elles, demeurent, les conséquences de la fermeture administrative passent mal.
Si je reste fermé, je ne peux pas survivre c'est pas possible, les chevaux mangent matin midi et soir... je trouve pas normal que j'ai pas le droit d'enseigner à 5 élèves dehors en plein air, alors qu'ils sont 35 dans une classe au collège ou au lycée, c'est pas cohérent
Les licenciés se sentent également pénalisés
Je fais du concours hippique, du saut d'obstacle, et le fait de ne pas pouvoir s'entrainer réellement on va perdre nos capacités et la reprise va être dure
Tous les investissements programmés ont été gelés faute de trésorerie. Un cas loin d'être isolé. Le comité régional d'équitation tire la sonnette d'alarme dans chaque département.
ça repartait bien, avec des nouveaux clients et un élan vers cette magnifique discipline de pleine nature, et là tout est arrêté, on ne sait pas comment ça va reprendre