En Creuse : malgré une alerte à la toxine, l'eau reste potable dans l'est du département

Hier après-midi, une alerte à la toxine a été déclenchée sur l'un des principaux syndicats d'eau potable qui alimente le sud de la Creuse. Des analyses complémentaires sont en cours, mais selon la préfecture, l'eau reste potable.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L’alerte, dont on a du mal à déterminer l’origine, a été déclenchée vendredi 21 juillet dans l’après-midi : une toxine a été détectée dans le réseau du Syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable (SIAEP) de la Rozeille. Une alerte de taille, car ce syndicat alimente pas moins de cinquante communes au sud de la Creuse, entre Auzances et Aubusson. Rapidement, la nouvelle s’est propagée : « Certains organismes ont été alertés et après l'alerte a été relayée sur les réseaux sociaux », explique Jean-Jacques Bigouret, le président du SIAEP de la Rozeille.

S’en sont suivis d’autres messages concernant l’eau du SIAEP de Gouzon (qui est lui-même alimenté par le SIAEP de la Rozeille, ndlr). Le maire de Budelière a ainsi dans un premier temps recommandé à ses administrés de ne plus boire l’eau du robinet. « Quand on a appris les résultats de l’ARS, on a décidé de mettre une alerte pour nos abonnés sur la page de la commune par mesure de précaution, explique Lionel Couturier. Mais ensuite, le syndicat nous a indiqué que l’eau est bien potable, contrairement à ce qu’on avait indiqué. »

L’eau reste potable

Pour clarifier la situation, une réunion s’est tenue vendredi soir avec la préfecture de la Creuse, les services de l’ARS, le SIAEP de la Rozeille et le délégataire du réseau d’eau. «Il en est ressorti qu’il n’y a rien d’alarmant », résume Jean-Jacques Bigouret. Une toxine a bien été retrouvée dans l'analyse qui a été réalisée mercredi dernier dans la retenue d’eau de la Rozeille, « mais cette toxine a été produite par une cyanobactérie et il n’y pas de valeur réglementaire pour déclencher des mesures de restriction pour cette toxine. Donc la préfecture n’a pas pris d’arrêté ». Dans la foulée, la préfète de La Creuse a adressé un communiqué sur les réseaux sociaux.

L’eau du SIAEP de la Rozeille et du SIAEP de Gouzon reste donc potable jusqu’à nouvel ordre.

Des analyses complémentaires

Toutefois, par mesure de précaution, un programme d’analyses complémentaires a été mis en place à la demande de la Préfecture. « Des prélèvements sont effectués tout ce week-end sur différents points et les ouvrages du réseau », poursuit le président du syndicat de la Rozeille.

« Je suis confiant, assure de son côté Vincent Turpinat qui préside le SIAEP de Boussac-Gouzon. L’analyse effectuée a été faite au niveau de la retenue d’eau de Bessat, pas à la sortie des robinets et l’usine de traitement du SIAEP de la Rozeille est toute neuve. Donc je pense que les prochaines analyses seront bonnes ».

Les résultats de ces analyses sont attendus en début de semaine et une nouvelle réunion avec l’ensemble des protagonistes de ce dossier se tiendra à la suite.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information