Les mesures de restriction mises en place sont un nouveau coup dur pour les éleveurs creusois qui s'inquiètent pour leur avenir. Le préfet a annoncé des mesures pour leur venir en aide.
La FCO (fièvre catarrhale ovine) préoccupe les éleveurs de la Creuse. Afin de faire le point sur la situation, la cellule de crise agricole était réunie ce mardi 22 septembre en préfecture de Guéret pour évoquer les mesures mises en place.
Depuis la détection d'un cas dans l'Allier le 11 septembre 2015, suivie par l'annonce d'un animal contrôlé positif en Creuse dans la secteur de Nouziers (17 septembre 2015), les broutards qui devaient être vendus en Italie sont bloqués. Une situation qui fragilise encore plus les trésoreries des éleveurs dans un contexte économique déjà difficile.
Après la sécheresse et la crise des prix, cette nouvelle crise est un coup dur pour les éleveurs creusois. Le préfet avait donc pour mission de rassurer ces professionnels en détaillant un plan d'action :
Premier point important : la vaccination sera entièrement prise en charge par l'Etat. Reste à déterminer les animaux qui seront vaccinés et dans quelles conditions.
Deuxième proposition : des aides, comme le fonds d'allègement des charges et le fonds MSA, vont être augmentées.
Mais les syndicats s'impatientent. Ils réclament, soit le déclassement de la maladie pour que les animaux puissent partir à l'export, soit le raccourcissement des délais de blocage des animaux après vaccination.
En attendant le déploiement des vaccins, des prélèvements étaient en cours ce 22 septembre dans une vingtaine d'élevages du département.
Précisions sur ce reportage : interviennent Philippe Chopin, préfet de la Creuse et Christian Arvis, vice-président de la FDSEA (23)
Utilisation d'images d'archives