Mercredi 19 Février, le président de la communauté d’agglomération du grand Guéret était auditionné par les députés. Il a réaffirmé qu’il était nécessaire que la culture de la fleur de cannabis soit autorisée en France.
Les députés mènent en ce moment une série d’auditions sur l’impact des différents usages du cannabis.
Le 25 octobre 2019, l’expérimentation du cannabis thérapeutique a été autorisée en France pour une durée de 2 ans. L’agence nationale du médicament avait déjà donné son aval.
Quelques jours plus tard, le président de la République a affirmé que s’il n’était « pas favorable à l’autorisation du cannabis récréatif ou à des usages non-encadrés », mais que « le cannabis pouvait avoir des vertus dans le cadre de traitements médicaux ». Emmanuel Macron s’est ainsi prononcé pour la création d’une filière agricole complète en France.
Mais pour cela, il serait nécessaire que la culture de la fleur de cannabis soit autorisée dans notre pays.
Les modalités de l’expérimentation
Car l’expérimentation autorisée par les députés doit se faire avec des fleurs importées de l’étranger. Les pays producteurs sont le Canada, les Pays Bas ou encore le Portugal.Eric Correia a profité de son audition à l’assemblée nationale pour pousser un coup de gueule. Car malgré la prise de position d’Emmanuel Macron, rien ne bouge.
Devant les députés, le président de la communauté d’agglomération du grand Guéret était accompagné par un exploitant agricole creusois. Jouanny Chatoux affirme qu’il serait capable de faire fleurir ses premières fleurs de cannabis en 10 mois.
Lors des auditions, des experts se sont montrés assez méfiants sur les effets bénéfiques du cannabis thérapeuthique.