La ferme pédagogique des Clautres, à Bord-Saint-Georges accueille deux jeunes dromadaires. Ce sont les premiers dans le département.
En Creuse, Jean-Baptiste De Saint Vaury et Arnaud Cantrelle, passionnés par les animaux et anciens soigneurs au zoo de Beauval ont monté leur ferme pédagogique. Parmi la centaine d’espèce présente, aux côtés des oies d’Egypte, des grues du Japon, des faisans Hokki du Tibet sont arrivés deux jeunes dromadaires. Chloé, 2 ans et demi et Cloclo, 2 ans.
Ces nouveaux pensionnaires, issus d'un parc et d'un cirque se révèlent très affectueux et curieux depuis leur arrivée il y a 2 mois.
A la question, est-ce que les dromadaires peuvent s’adapter au climat creusois, Jean-Baptiste De Saint Vaury répond que s’ils n’aiment pas beaucoup l’humidité, ces mammifères, habitués aux nuits glaciales du désert, supportent facilement le froid.
Au registre des idées reçues : le dromadaire ne crache pas comme le lama et contrairement au chameau, il ne possède qu'une seule bosse.
Celle-ci n'est pas remplie d'eau mais de graisse explique Arnaud Cantrelle.
C’est une réserve de graisse qui grossit avec l’animal. Cette graisse peut se transformer en eau métabolique et elle permet au dromadaire d’avoir une quarantaine de litres d’eau en réserve.
Grâce à sa bosse, l’animal peut se passer d'eau pendant un mois en saison humide mais il est tout aussi capable de boire 15 litres en une minute.
Les fonctions du dromadaire
Domestiqué environ 2 mille ans avant notre ère, le dromadaire rend de multiples services à l’homme : utilisé comme moyen de transport ou exploité pour son lait, son cuir et sa viande.
Chloé et Coco, eux, sont voués à la reproduction. Mais il faudra être patient car ils atteignent leur maturité sexuelle à l'âge de 7 ans et la durée de gestation s'étale sur une année.