Comment trouver un emploi quand on vient d'un autre pays? A Guéret, ce mercredi 12 février 2020, un forum de l’emploi était organisé pour les Migrants. Il a réuni une cinquantaine de participants.
Dans le bureau de la Quincaillerie Numérique de Guéret, ils sont 56 à avoir répondu à l’invitation pour ce forum de l’emploi.
Une vraie réussite pour cette première en Creuse. Car initialement 50 personnes étaient inscrites.
Tous ces participants sont des Migrants : réfugiés, conjoints de Français ou parents d’enfants français... Ils sont titulaires de papiers, sont en situation régulière sur le territoire et ont donc théoriquement le droit de chercher un travail en France.
Mais dans les faits, cela est plus compliqué.
Voilà pourquoi, l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) et l’un des leaders de la formation professionnelle, l’AKTO ont décidé d’organiser ce premier « Forum de l’emploi » destiné à mettre en relation les Migrants et les agences d’intérim en Creuse.
L’occasion pour ces participants de découvrir comment fonctionne la recherche d’emploi, l’intérim, la formation ou le recrutement en France. Autant de démarches spécifiques, qui sont souvent différentes de celles pratiquées dans les pays d’origine.
Au final, pas de contrat signé, mais beaucoup de pistes intéressantes : des conseils, des offres d’emplois ou offres d’apprentissage. Certains sont même repartis avec des rendez-vous pour s’inscrire dans des agences intérim :Ici, on vous donne la possibilité de vous former. C'est ce que ce que je découvre, explique Elsy, spécialisée dans la finance et le commerce et originaire de la République du Congo. C’est plus ouvert. Parce qu’il faut reconnaître que chez moi, c’est très fermé, vous n’avez pas de boites d’intérim comme ici.
Nées dans la Creuse, ces rencontres entre Migrants et agences d'interim pourraient s'étendre à toute la France.Aujourd’hui j’ai rencontré une personne qui a un profil de soudeur, résume Aurélie Jeannot, directrice d'une agence d'intérim. Des soudeurs sur le département on en trouve très peu, on a beaucoup de demandes des entreprises et très peu de candidats à leur proposer. C’est une vraie richesse aujourd’hui de pouvoir les rencontrer.