La pénurie de main d'oeuvre dans le bâtiment, un véritable fléau en Creuse comme partout en France. Une formation de français existe pour aider les réfugiés de la Creuse afin qu'il puissent postuler sur des emplois dans ce secteur. Un secteur que beaucoup d'entre-eux connaissent déjà.
C'est un sujet récurrent en Limousin comme partout en France, le recrutement dans les métiers du bâtiment. En Creuse, les professionnels ne manquent pas de chantiers mais ils sont parfois obligés d'en refuser par manque de main d'oeuvre.
Les réfugiés, qui sont arrivés en Creuse, constituent un vivier motivé et parfois même expérimenté. Dans leurs pays, certains d'entre-eux travaillaient déjà dans le bâtiment ou les travaux publics. Seul problème, la plupart ne parlent pas français. Un véritable obstacle pour trouver un travail et se faire recruter.
A Guéret, une formation de français professionnel a donc été spécialement mise en place tout récemment avec le concours de la fédération du bâtiment et de la MJC de la Souterraine. C'est une première dans ce département. Une première session s'est déjà déroulée.
Ils sont Soudanais, Syriens, Libyens ou Afghans. Pour travailler, il faut maîtriser le français voire même connaître un vocabulaire très spécifique notamment aux métiers du bâtiment.
En Creuse, ce secteur est en tension en permanence pour des problèmes de recrutements. Un partenariat gagnant-gagnant peut donc être envisagé entre les professionnels et les réfugiés à condition qu'ils parlent français.
Par le biais d'une formation, ils apprennent le nom des outils, des matières comme le ciment, le sable ou autres. Certains de ces réfugiés sont déjà en contact pour d'éventuelles missions professionnelles.
Pour cette quinzaine de réfugiés, une deuxième session de formation au français sera nécessaire avant de pouvoir travailler en toute sécurité sur un chantier.
D'autres formations au français pour les réfugiés sont déjà en préparation à destination d'autres métiers commes les aides à domicile.