L'Institut de formation aux métiers de la santé de Guéret organisait ce samedi 14 janvier une journée portes ouvertes pour tenter d'attirer de nouveaux candidats dans un secteur, on le sait, en tension.
Infirmiers, aides-soignants... L'IFMS de Guéret (institut de formation aux métiers de la santé) forme chaque année des dizaines de candidats à ces métiers indispensables, essentiels mais en tension.
La journée portes ouvertes est l'occasion de susciter des vocations. Une centaine de personnes est venue se renseigner ce samedi sur les cursus proposés.
Notamment des lycéens, futurs bacheliers, qui devront bientôt effectuer leurs souhaits de formation sur Parcoursup.
Laura, lycéenne de 17 ans, est convaincue, malgré la crainte des conditions de travail tendues : "C’est vraiment le métier que j’aime. Travailler dans le secteur santé-social, c’est vraiment ce que j’aimerais, aider les personnes, pour les faire avancer…"
Une seconde voie professionnelle pour certains
Certains sont en reconversion professionnelle, comme Stéphane, 48 ans, qui a exercé le métier de fleuriste pendant une quinzaine d'année, et est prêt à retourner sur les bancs de l'école pour devenir aide-soignant : "La reconversion est possible, c’est ouvert à tous après c’est une question de se connaître soi : est-ce qu’on est capable de faire des toilettes, s’occuper de jeunes personnes ou de personnes âgées...".
Laurie et Coline, elles, sont déjà aides-soignantes et souhaitent devenir infirmières : "Je suis jeune j’ai encore le temps, je ne me vois pas faire ça toute ma vie, j’ai envie de changer", explique Coline.
Et elles savent qu'elles ne devraient pas avoir de difficultés à trouver du travail : "Au pire, si ça se passe mal dans l’établissement où je vais, j’irai autre part. Ils en cherchent tellement qu’à l’heure actuelle…", assure Laurie.
Des filières toujours attractives ?
La directrice de l'IFMS reconnait qu'il est parfois difficile de trouver des candidats pour remplir certaines filières : "Ces métiers sont gage de reconnaissance et de valeurs positives. Mais c’est vrai que ce sont des métiers en tension, on ne va pas se le cacher, parfois on peut avoir des difficultés de recrutement dans certaines filières (infirmiers et aides-soignants) et dans les modalités de sélection...", avoue Céline Valériaud.
Mais à l'issue de la formation, pas de soucis : le taux d’employabilité à la sortie du diplôme serait de plus de 80% à Guéret.