C'est désormais officiel. Julian Alaphilippe, récent vainqueur du maillot à pois lors du Tour de France 2018, sera sur la ligne de départ du critérium en nocturne de Dun-le-Palestel.
"C'est assez phénoménal." Voilà comment Jean-Marie Baraille, président du comité d'organisation du critérium en nocturne de Dun-le-Palestel, décrit la nouvelle de la venue de Julian Alaphilippe, fraîchement vainqueur du maillot à pois du tour de France 2018. Créée en 1965, cette épreuve accueille chaque année des grands noms du cyclisme.Et pour l'édition 2018, les organisateurs ont tiré le gros lot, le coureur de l'équipe Quick-Step Floors, sera au départ de la 53e nocturne de Dun-le-Palestel, le 11 août 2018. "Le contact a été pris sur le tour de France", raconte Jean-Marie Baraille. Les négociations ont finalement abouti une dizaine de jours seulement avant le départ qui sera donné dans la commune de Creuse avec le circuit de 1500 mètres.
Une nouvelle star sur le critérium
Julian Alaphilippe sort d'un tour phénoménal où il aura ravi les spectateurs par ses chevauchées. Avec ses deux victoires d'étape, le puncher jouit d'une nouvelle réputation auprès des Français.
"On avait envie de l'obtenir, il est très près de chez nous en plus. Ca nous fait plaisir", confie Jean-Marie Baraille. Car le meilleur grimpeur est originaire de Montluçon, commune située à moins d'une centaine de kilomètres de Dun-le-Palestel.
Une course populaire auprès des coureurs
Les années précédentes, Nacer Bouhanni ou encore Thomas Voeckler, ont remporté l'épreuve. Avant l'annonce de la venue de Julian Alaphilippe, les organisateurs avaient déjà enregistré les participations d'Anthony Roux, de Pierre Rolland et de Sylvain Chavanel, qui a pris part à son 18e et dernier tour de France avant de prendre sa retraite à la fin de l'année.
Tous les yeux seront rivés à coup sûr sur le Montluçois, qui n'avait pas pu prendre part à l'édition 2017, après une année marquée par une blessure au genou. "C'est une question de disponibilité", confirme Jean-Marie Baraille. Le public pourra, comme chaque année, approcher de très près les coureurs et la nouvelle coqueluche du cyclisme français. "On ne peut pas faire mieux."