Les ex-GM&S lancent un appel aux dons pour aller à Cannes pendant le festival. Le film réalisé sur leur mouvement par un réalisateur britannique a été sélectionné pour la Quizaine des réalisateurs, et les anciens GM&S veulent aller sur place le soutenir le jour de la projection.
Les ex-GM&S ont lancé un appel aux dons pour aller sur la Croisette. Le film réalisé par Lech Kowamski sur leur long mouvement de lutte pour leurs emplois a été sélectionné pour la Quinzaine des réalisateurs.
Les anciens salariés de l'usine de La Souterraine (Creuse) ont bien l'intention de se rendre sur place le jour de la projection et faire "entrer le réel sur la croisette". Pour financer ce déplacement à Cannes, ils ont mis en place un financement participatif sur la plateforme Leetchi.
"On va tout péter" sera projeté, en première mondiale, le 16 mai à 11h45 et à 18h au Theâtre Croisette puis le 17 mai à 11h30 au Théâtre de La Licorne, à 19h00 au Studio 13 et le 22 mai à 21h00 au CCAS (La Napoule).Les #GMS sur la Croisette ! Bravo à @Kowalski_Lech pour la sélection de son film #onvatoutpéter à la @Quinzaine à Cannes ! #onlacherien ! @RevoltCinema pic.twitter.com/4K0joJ8PU5
— GMS23 (@gmsenlutte) 23 avril 2019
"On va tout péter"
Le synopsis :"Un mix de blues et de rock and roll : voilà le secret d’une révolte réussie. Quand je suis arrivé en plein cœur de la France dans l’usine d’équipement automobile GM&S menacée de fermeture, j’ai senti qu’un concert exceptionnel allait s’y donner.
Il le fut : paroles inventées par des salariés poussés au-delà des limites du supportable, musique écrite par des êtres humains déterminés à bouleverser toutes les règles, y compris celles de la lutte… Et comme le son était suffisamment fort pour attirer les médias nationaux, le concert a résonné dans le pays tout entier. J’étais là, caméra en main, composant mon film grâce au lyrisme déchaîné de ces hommes et de ces femmes, en retrait, mais avec eux.
Le réalisateur : Lech Kowalski
Né de parents polonais rescapés du goulag, Lech Kowalski vit en Europe après avoir grandi aux États-Unis et pris part au mouvement punk à NYC. « Je suis fier de faire des films underground dans lesquels mon vécu s’inscrit dans une histoire plus vaste ». D.O.A. avec les Sex Pistols, Born to Lose avec J. Thunders, East of Paradise, Holy Field Holy War… Ses films sur les outsiders ont été primés dans le monde entier. « Un seul horizon possible : créer sans peur. »
(source Quinzaine des Réalisateurs).