GM&S Industry : l'avenir se décidera mercredi

Le tribunal de commerce de Poitiers a décidé de remettre sa décision à demain matin, mercredi 24 mai. Le sort de GM&S qui devait se décider ce mardi est donc toujours en suspend. En cause : un nouveau repreneur qui se serait fait connaître. 

Cette audience du mardi 23 mai 2017 était tant attendue que redoutée par les salariés de GM&S Industry. Le sort de l'équipementier automobile creusois était dans les mains du tribunal de commerce de Poitiers. 
Un tribunal qui a finalement décidé de remettre sa décision à demain, mercredi 24 mai. Cette décision n'est pas forcément une mauvaise nouvelle. Les salariés espèrent que la justice mettra ce délai à profit pour une continuité d'activité. 

Le tribunal de commerce possède un droit de réserve. Rien d'étonnant donc dans ce report de décision. D'autant plus que selon un représentant de la CGT, un nouveau repreneur se serait fait connaître. Et celui-ci aurait annoncé reprendre 240 des 283 salariés. 
Les salariés restés sur le site de La Souterraine se disent toujours inquiets.

Un combat

L'entreprise avait été placée en redressement judiciaire le 2 décembre 2016 et un bras de fer s'était alors engagé entre les ouviers et les donneurs d'ordre. Des constructeurs automobiles (Renault et Peugeot), auprès desquels il fallait absolument obtenir des engagements de commandes pour garantir l'avenir du site de La Souterraine. 

En 6 mois, de réunions en entretiens, d'audiences en manifestations, les GM&S ont montré leur combativité jusqu'à envisager de faire "sauter l'usine" s'ils n'obtenaient pas de garanties. 

Des engagements

Les jours qui ont précédé l'audience, la prudence était de rigueur mais l'espoir, au moins celui d'un sursis, était dans toutes les têtes avec l'aide financière de la Région Aquitaine puis l'intervention du nouveau ministre de l'Economie : le 21 mai, Bruno Le Maire annonçait avoir obtenu 7 millions d'euros de commandes supplémentaires de la part des constructeurs soit au total 12 millions de la part de PSA et 10 millions de la part de Renault. Des engagements, qui selon le ministre, permettraient "d’atteindre un niveau de chiffre d’affaires sur 2017 proche de 25 millions d’euros, et rendent possibles la continuité de l’exploitation et la poursuite des discussions sur la reprise de l’entreprise". Chacun espère une issue aussi positive.
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