A La Souterraine, ce 28 juin 2017, les salariés de GM&S attendaient les résultats d'une énième réunion de négociation entre syndicats, Etat et les constructeurs Renault et PSA. Sur le site creusois, la lutte continue, la colère persiste.
Vers 21h30, ce 28 juin 2017, la température est une nouvelle fois montée d'un cran à La Souterraine. Les salariés de GM&S ont mis le feu à une machine, une unité de soudure.
Les pneus et la botte de paille qui aliment le bûcher dégagent une intense chaleur à plusieurs dizaines de mètres à la ronde.
Geste désespéré après les échos reçus sur la réunion qui se tenait depuis 17h à Paris. Contrairement à ce qui avait été annoncé, en cas de licenciements, les ouvriers ne toucheraient pas de prime supra-légale alors que le rendez-vous parisien devait être consacré à ce sujet.
GMD, repreneur potentiel dont le nom circule avec insistance et parfois espoir, pourrait faire une offre, mais sur la reprise de 120 à 140 salariés maximum sur les 277 que compte l'usine.
Rien n'est joué
Pour que la reprise soit réalisable, selon les salariés, il manque encore des assurances de la part du donneur d'ordre PSA, afin que GMD formalise son offre et le constructeur semble traîner des pieds.