Quelques jours après l'incendie qui a touché l'aire d'accueil des gens du voyage à La Souterraine, le responsable du site ne décolère pas. Le bâtiment détruit abritait un bureau, et un local technique pour l'eau et l'électricité. Aucune piste n'est écartée, mais l'origine criminelle est probable.
Dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 août 2018, le bâtiment d'accueil de l'aire des gens du voyage de La Souterraine a été gravement endommagé par un incendie. L'enquête est en cours mais l'origine criminelle est probable. Conséquence : l'aire, qui était fermée comme chaque année pendant 2 semaines, n'a pas pu rouvrir. Une vingtaine de familles qui devait y revenir ce lundi 27 août restent hébergées sur un terrain prêté par la commune de St-Agnant-de-Versillat.
Je pense qu'il ne faut pas être très intelligent et ne pas avoir grand chose dans la tête pour mettre le feu à ce genre de bâtiment.
Sur place, Pierre Decoursier est en colère. Vice-président de la communauté de communes Ouest-Creuse, il est en charge de l'aire d'accueil des gens du voyage de La Souterraine. Le bâtiment incendié, construit en 2006, abritait un bureau... Mais c'était surtout un important local technique pour l'eau et l'électricité. Aujourd'hui, les murs sont encore debout, à l'intérieur en revanche, même si plus rien n'est visible, tout est détruit.
A priori, il se pourrait que la partie eau et électricité puisse être rebranchée, au moins provisoirement, mais j'attendrai d'avoir la certitude des experts.
Une réouverture rapide de l'aire d'accueil de la Souterraine, c'est ce que souhaite la communauté des gens du voyage. Le terrain, mis à leur disposition par la mairie de Saint-Agnant de Versillat, ne dispose pas de branchements électriques ni de sanitaires. Or, pour ces familles quasi sédentarisées, c'est bientôt la rentrée. La communauté de communes Ouest-Creuse recherche une solution pour permettre à la vingtaine de familles de gens du voyage de revenir prochainement sur l'aire de la Souterraine.
Quant au bâtiment incendié, il doit être expertisé par les assurances. Elles devront décider de sa réhabilitation ou de sa destruction, pour laisser la place à une nouvelle structure.