Samedi 12 juin 2021, le syndicat CGT LSI GM&S la Souterraine a adressé une lettre ouverte au Pésident de la République, à celui de la Nouvelle-Aquitaine ainsi qu'aux élus pour dénoncer l'annonce d'une fermeture du site qu'aurait fait le directeur lors de la visite du député Nord Adrien Quatennens.
Dans une lettre ouverte adressée au Président de la République, au président de la région Nouvelle-Aquitaine, à la présidente du conseil départemental de la Creuse, au maire de La Souterraine et à tous les élus, samedi 12 juin 2021 au soir, le syndicat CGT LSI GM&S La Souterraine pointe du doigt l'annonce de la fermeture du site en 2022 qu'aurait fait son directeur lors de la venue du député Nord Adrien Quatennens, vendredi.
L'ex-usine GMS fait souvent l'objet de visite des politiques en campagne et ce jour-là Adrien Quatennens est venu soutenir Clémence Guetté, tête de liste de la France Insoumise aux élections régionales en Nouvelle-Aquitaine. Ils se sont rendus sur le site et lors d'une entrevue avec le directeur, ce dernier aurait parlé d'une fermeture du site, rapporte Clémence Guetté sur notre antenne : "Ils nous disent, grosso modo, qu'ils attendent une fermeture programmée du site, qu'ils n'ont pas nécessairement de mandat, y compris pour travailler à un projet de conversion avec les salariés."
Le lendemain, le syndicat CGT LSI GM&S la Souterraine décrit, dans son courrier, une situation qui "découle des choix de GMD" en allant même plus loin, en indiquant que cette décision fait partie d’une stratégie de GMD "qui se sert de nous pour faire pression sur la république pour avoir encore plus de subventions."
"Une stratégie mortifère" selon le syndicat
"Ces propos sont d’une très grande violence pour les gens qui travaillent dans l’usine au quotidien mais aussi pour toute la population de la Creuse", s’émeut le syndicat salarié dans sa lettre. Il demande la réaction des élus. "Nous vous demandons d’agir contre ce type de stratégie mortifère sinon vous porterez la responsabilité pleine et entière de ce qui va en découler et nous avons bien peur que ce ne soit la violence du désespoir que nous ne pourrons maitriser", conclut-il.