Renault et PSA vont investir davantage et les négociations continuent

Lors de la réunion de la cellule de crise à Bercy, les constructeurs Renault et PSA ont prévu d’investir 10 millions d'euros supplémentaires pour GM&S. Alors que la balle est dans le camp du repreneur potentiel (GMD), les négociations vont se poursuivre ce mercredi 28 juin. 

Les discussions qui se sont tenues hier soir à Bercy entre des syndicalistes et le secrétaire d'Etat au ministère de l'Economie Benjamin Griveaux se sont prolongées dans le bureau du ministre Bruno Le Maire pendant 45 minutes jusqu'à près de minuit. 

Après des entretiens lundi et mardi avec M. Le Maire, "Carlos Ghosn et Carlos Tavares ont confirmé le montant de commandes sur lequel ils s'étaient engagés lors des précédents entretiens, soit respectivement 12 millions d'euros annuels pour PSA et 10 millions d'euros annuels pour Renault" selon le le ministère. 

Les deux groupes ont en outre annoncé leur "intention d'investir à hauteur de 10 millions d'euros pour la modernisation du site et le financement de nouveaux outillages spécifiques à partir de 2018", selon Bercy. 

De l'avis du ministère, "ces nouveaux éléments doivent permettre à l'entreprise GMD, unique potentiel repreneur identifié à ce stade, de finaliser son offre dans la perspective de l'audience du tribunal de commerce de Poitiers du vendredi 30 juin". 

Une réunion de la cellule de crise créée par les autorités avait été organisée en début d'après-midi à Paris, au ministère de l'Economie, avec les constructeurs automobiles clients de GM&S, Peugeot PSA et Renault, ainsi que les syndicats CGT et FO, mais elle s'était terminée en début de soirée sans résultat tangible.

A la Souterraine, la situation s'est calmée dans la soirée. Les feux allumés dans l'après midi sont restés contenus dans des bennes. Une partie importante des salariés attend sur le site les résultats des négociations à Bercy qui reprennent à 16h ce mercredi. 

Pendant la réunion de la cellule de crise à Bercy, les salariés occupent l'usine. ©france 3 limousin
La cellule de crise était réunie mardi 27 juin jusque tard dans la nuit. ©france 3 limousin


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