Reprise de GM&S : les premières réactions des salariés

Les salariés s'attendaient à la décision du tribunal de Poitiers, qui a validé ce jeudi 7 septembre la reprise de l'entreprise creusoise par GMD. Ils promettent toutefois de poursuivre la lutte pour préserver un maximum d'emplois.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Cela ne s'invente pas, c'est sur l'Aire des Vérités au bord de l'A71 dans l'Allier, que les salariés de GM&S ont appris la nouvelle.
La décision du tribunal de Poitiers ne représente pas une surprise.
Seule information que les salariés attendaient : la date effective de prise de possession du site, fixée à lundi 11 septembre.



Pour les salariés, il ne s'agit "pas d'un épilogue, mais d'un épisode".
Tous se disent prêts à poursuivre la lutte pour tenter de conserver un maximum d'emplois.

Ce n'est pas fini. On va peut-être jouer davantage à domicile. Car cette entreprise, c'est quand même la notre. On va se battre pour sauver des emplois, pour que les copains qui vont devoir partir partent dignement.
 

Stéphane Ledormand, salarié GM&S depuis 21 ans. ©F3 Limousin
Réaction de Patrick Brun, salarié GM&S ©F3 Limousin


L'avocat des salariés, Jean-Louis Borie, leur a apporté une note d'espoir en lisant le jugemnt du tribunal, qui autorise le licenciement de 156 salariés "sans préjudice des améliorations sociales pouvant encore intervenir à l'initiative du repreneur pour augmenter le niveau d'emplois repris".
En clair, GMD a encore une marge de manoeuvre pour conserver davantage de salariés.

Jean-Louis Borie, avocat des GM&S ©F3 Limousin


Par ailleurs, le repreneur ne pourra vendre aucun des biens de l'entreprise dans un délai de 2 ans.
GMD ne pourra donc pas se séparer de la tôlerie, qui semblait moins l'intéresser, au soulagement des salariés.


Pour le président du tribunal de commerce de Poitiers, cette décision doit être vue de façon positive par les salariés.
Il tient à prévenir que la reprise ne pourra se faire dans de bonnes conditions seulement si le climat social est serein.

Patrick de Lassée, président du tribunal de commerce de Poitiers ©F3 Poitou-Charentes



Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information