Deux-Sèvres : les canards d'un élevage de St-Sauveur-de-Bressuire abattus après la découverte de cas de grippe aviaire

C'est le cinquième élevage français à être touché par la grippe aviaire depuis la mi-novembre. La décision d'abattre lla totalité des canards de Barbarie d'un élevage de Saint-Sauveur-de-Bressuire a été prise après la découverte de cas de grippe aviaire dans cet élevage deux-sévrien.

Depuis le 12 décembre, un fort taux de mortalité avait été enregistré dans cet élevage de canards de Barbarie situé dans le nord des Deux-Sèvres, à Saint-Sauveur-de-Givre-en-Mai, une commune associée de Bressuire. Des analyses ont été pratiquées et elles ont confirmé la présence du virus de la grippe aviaire, le H5N8. Ce virus, hautement pathogène pour les oiseaux est issu d'un sous-type du virus "influenza", celui de la grippe. Le H5N8, très contagieux notamment quand il touche des élevages, n'est pas transmissible à l'homme qui peut consommer la viande, les œufs ou les foies gras provenant d'animaux contaminés.

Ce mardi, les services vétérinaires ont commencé, tôt ce matin, l'abbatage de l'ensemble des canards de Barbaries reproducteurs de l'élevage contaminés comptant 5.800 volailles. Les analyses ont confirmé que plus de la moitié de l'élevage était contaminé par la grippe aviaire.

Une zone de contrôle autour de l'élevage touché

Depuis le début de l'épidémie actuelle qui a débuté à la mi-novembre en France, cinq élevages ont été touchés par le virus. Trois élevages de canards gras des Landes à Benesse-Maremne, Saint-Geours-de-Maremne et Angresse, un élevage de canards maigres en Vendée à Saint-Maurice-des-Noues et donc l'élevage de canards de Barbarie reproducteurs dans les Deux-Sèvres. Des cas ont également été détectés dans la faune sauvage. Le virus circule d'ailleurs par l’intermédiaire des oiseaux migrateurs allant vers le sud. Les animaux contaminés sont systématiquement abattus. 

Dans les Deux-Sèvres, les 3.700 canards de Barbarie (3.100 mâles et 600 femelles) de l'élevage de Saint-Sauveur sont en cours d'abattage à la demande de la préfecture des Deux-Sèvres qui a, par ailleurs, instaurer une zone de contrôle temporaire dans un rayon de dix kilomètres autour de l'élevage touché. 

Dans cette zone tous les transports de volailles, d'œufs, de carcasses de volailles, de fumier ou de lisier sont strictement interdits afin de limiter la propagation du virus. .Neuf communes sont concernées par cet arrêté instaurant une zone de contrôle : Chanteloup, Chiché, Bressuire, Saint-Sauveur, Clessé, Courlay, Boismé, Geay, Faye-L’Abbesse et La Chapelle-Saint-Laurent.

La mairie de Bressuire demande, par ailleurs, à tous les propriétaires de volatiles de se faire recenser auprès des services de la mairie soit par téléphone, au 05.49.80.49.80, soit par e-mail sur le site de la ville.

Les mesures de protection à prendre

Les propriétaires de volailles d'élevage ou domestiques doivent les protéger en installant un filet à même d'éviter tout contact avec les oiseaux sauvages.

Les mesures de protection et de biosécurité à respecter par les professionnels comme par les particuliers propriétaires d'un élevage, d'une basse-cour ou d'un zoo peuvent se renseigner sur cette adresse : https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-de-biosecurite

A ce jour, tous foyers confondus, un peu plus de 35.000 oiseaux ont été abattus, dont environ 30.000 canards, indique le ministère de l'Agriculture.La dernière épidémie de grippe aviaire ayant touché des élevages des Deux-Sèvres remonte à 2016. 

 

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