En Deux-Sèvres, le premier département producteur de pommes dans la région, les surfaces cultivées en agriculture biologique sont en augmentation, 3% de plus en un an.
Des arboriculteurs sont se convertis au bio ou sont en train de la faire par conviction environnementale mais aussi par nécessité économique. Ils essaient ainsi d'échapper à la crise que connaît la production industrielle et conventionnelle de pommes. Plusieurs hectares de vergers ont été arrachés ces dernières années dans le département alors que la demande pour la production locale et sans pesticides est pleine expansion. Les pommes cultivées de façon industrielle font partie des fruits les plus traités et contenant le plus de pesticides, notamment des perturbateurs endocriniens néfastes pour le système hormonal. Un étude américaine récente menée par l’Environmental Working Group (EWG) a démontré que les pommes pouvaient contenir jusqu'à 13 pesticides.Dans les Deux-Sèvres, Anne-Marie Baillargé et Antoine Morel ont rencontré des arboriculteurs ayant fait le choix de l'agriculture biologique et des circuits locaux :
Reportage d'Anne-Marie Baillargé, Antoine Morel et Bénédicte Biraud