Le boeuf de race parthenaise, le mâle castré, a quasiment disparu des étals. Depuis septembre 2013, des éleveurs des Deux-Sèvres cherchent à améliorer la qualité du jeune mâle pour vendre sa viande sur le marché français. Et ainsi remettre le boeuf à la mode.
Dans la famille des Parthenaises, c'est la vache qui se vend le mieux en France.
Viande haut de gamme, juteuse et colorée. Finesse des fibres musculaires. Richesse des morceaux nobles.Tendreté extrême. La Parthenaise est une des plus anciennes races bovines françaises. A la fin du XIXe siècle, leur nombre avoisinait d’ailleurs le million. Originaire de la région de Parthenay, dans les Deux-Sèvres, elle se caractérise par une robe fauve-froment unie et des muqueuses noires. On compte aujourd'hui 22 000 vaches en France, principalement situées en Poitou-Charentes et dans les Pays de la Loire.Les jeunes mâles représentent la moitié des naissances
Le boeuf, en tant que mâle castré, a quasiment disparu des étals. Pourtant, il représente une naissance sur deux. Aujourd'hui, les taurillons sont destinés essentiellement à l'exportation vers les pays de l'Europe du Sud.Une expérimentation a été lancée en septembre 2013 dans les Deux Sèvres pour créer de nouveaux débouchés pour le jeune mâle de race parthenaise.
L' expérimentation est menée par la communauté de communes de Parthenay-Gâtine, la SAS Société des viandes des éleveurs de Parthenay, la chambre d'agriculture des Deux-Sèvres et la Parthenaise des éleveurs.Cinq éleveurs participent à cette expérimentation qui a pour but d'améliorer la qualité gustative de la viande du jeune mâle.
Reportage à Saint-Germier (79) d'Anne-Marie Baillargé, Antoine Morel et Martine Sitaud :
Les intervenants :
- Anthony Ecalle, éleveur de bovins de la race Parthenaise
- Pascal Buisson, technicien de la Chambre d'Agriculture (79)
- Pascal Moreau, pdt de la société coopérative agricole de race Parthenaise et des éleveurs
Un reportage d'Anne-Marie Baillargé, Antoine Morel et Martine Sitaud