Du 16 au 26 février, la confédération paysanne fait son salon dans les fermes. L'occasion de faire découvrir l'agriculture au public. Pour la troisième année consécutive, 200 fermes en France vont ouvrir leurs portes, dont celle d'Amandine, dans les Deux-Sèvres.
La Confédération paysanne fait son salon dans les fermes du 16 au 26 février. Les objectifs : faire découvrir l'agriculture paysanne, dialoguer avec le public et proposer une autre image de l'agriculture que celle donnée au Salon de l'agriculture à Paris. Pour la troisième année consécutive, 200 fermes en France vont ouvrir leurs portes aux visiteurs.
Faire découvrir le métier d'agriculteur
Amandine Pacaud accueille les visiteurs dans sa ferme à Saint-Pardoux-Soutiers, dans les Deux-Sèvres, pour faire découvrir son métier. Premier atelier, visite des poules, uniquement de race marandaise et rousse. 150 volatiles élevés en plein air, uniquement pour leurs œufs.
"On a trois ateliers de production. On fait du maraîchage, des poules pondeuses et des vaches allaitantes pour la viande", explique Amandine. Elle ajoute : "les poules mangent principalement des aliments cultivés sur la ferme : du blé et du pois cultivés sans eau et sans irrigation".
Le Salon de l'agriculture, il montre un type d'agriculture qui est l'agriculture dominante.
Amandine PacaudAgricultrice
Pour Amandine et la Confédération paysanne, le Salon de l'agriculture, rendez-vous annuel, n'est qu'une vitrine partielle, qui ne reflète pas la réalité des fermes.
"Le Salon de l'agriculture, il montre un type d'agriculture qui est l'agriculture dominante. L'agriculture paysanne, elle, est moins représentée sur ce salon-là. Et c'est pour cette raison que l'on a envie de la montrer quand on ouvre nos fermes", souligne l'agricultrice.
Différentes techniques de culture
Une agriculture peu consommatrice d'eau, de pesticides, au plus proche de la nature. Ce sont ces techniques de culture que Patrice Moleton est venu découvrir. "Voir comment ils gèrent l'eau, le chauffage que je viens de découvrir avec le composteur… Ce sont des choses comme ça qui m'intéressent".
À la ferme de l'Âne arrosé, on utilise le goutte-à-goutte pour irriguer, grâce à une réserve alimentée par l'eau de pluie, mais pas seulement. "On travaille très peu nos sols, on apporte énormément de matière organique, on travaille avec des variétés qui vont pouvoir subir un stress, qui ne vont pas forcément mourir. Il y a vraiment une réflexion, car on n'a pas le choix", soutien Amandine Pacaud.
Ce salon alternatif existe depuis trois ans. La Confédération paysanne entend donner une image authentique de l'agriculture.