Révoqué de ses fonctions de président du conseil de surveillance des Chamois Niortais le 29 mai, Joël Coué s'est expliqué devant la presse.
Le 1er juillet prochain, il ne sera plus le président du conseil de surveillance des Chamois Niortais. Ainsi, en ont décidé les actionnaires de la SAS Chamois Groupe réunis le 29 mai dernier.
Trois jours après sa révocation, Joël Coué convoquait hier une conférence de presse pour "expliquer et s'exprimer sur cette situation floue".
Cette mise au point était de toute évidence notamment destinée à régler quelques comptes avec Karim Fradin, le président du Directoire, à l'origine selon lui de son départ forcé.
La gouvernance, mise en place à sa demande il y a un an, n'a pas fonctionné parce qu'il ne souhaite pas fonctionner avec d'autres personnes. On ne peut rien faire seul
Si Joël Coué savait ses jours comptés au sein du club, il affirme aussi n'avoir "pas démissionné parce que cela n'a jamais été (sa) volonté".
À propos de sa révocation, il dit d'ailleurs s'être senti "dénigré".
Même si il a été dit que le travail fait depuis des années était parfait, je ne pense pas que cela soit la solution d'avoir des propos vexatoires. Révoquer deux personnes, deux actionnaires historiques*, c'est quelque chose qui interpelle.
(*Francis Rougier a également été révoqué)
Se sent-il blessé ? Sans aucun doute. "La fin est douloureuse" a-t-il reconnu "mais je retiens aussi des moments humains exceptionnels", remerciant au passage "toutes celles et ceux qui ont façonné l'âme du club".