Ce mardi, le centre d'initiative pour valoriser l'agriculture et le milieu rural (CIVAM) a organisé une opération "ferme ouverte" un peu particulière. C’est une micro-ferme d'1ha de terre qui s'est laissé découvrir à Arçais dans les Deux-Sèvres. Il en existe trois dans le Marais poitevin.
Les micro-fermes sont des structures de production de petite taille, 1 hectare pour du maraichage ou pour un troupeau de peu de spécimens. Leurs exploitants profitent de circuits très courts. Quelle est la place de ces micro-fermes dans notre société ? Peut-on vivre dans ces petites structures et vers quel avenir ? Autant de questions auxquelles nous allons essayer de répondre.
Pour cela, nous sommes allés à la rencontre de Matthieu Guillot, maraîcher à Arçais dans les Deux-Sèvres. Dans son exploitation, il parvient à réaliser des performances économiques sans faire appel à la chimie ni à de gros outillage et en valorisant la nature. Les légumes, les fruits et un peu de volaille sont distribués dans les circuits extrêmement courts. Matthieu travaille près de 50 heures par semaine et dégage environ 500 euros par mois.
Ces méthodes suscitent même l'intérêt des chercheurs, parmi lesquels François Léger, qu’ont également interrogé AM Baillargé, J. Delage et P. Ritaine dans ce reportage.