Ce mercredi 20 octobre, les Chamois Niortais, qui évoluent en L2, ont convié une cinquantaine d'enfants à participer à leur entraînement avec les pros, dans le cadre du premier "Chamois kids club". Pour le club, c'était aussi l'occasion de renouer avec son public après des mois de pandémie.
Ce mercredi 20 octobre, une cinquantaine d'enfants, garçons et filles âgés de 6 à 10 ans, ont participé au premier "Chamois Kids club" avec les Chamois Niortais. Un après-midi d'entraînement et d'ateliers avec des joueurs du club, qui évoluent en Ligue 2.
Un plaisir partagé
"Ce sont des pros, ça fait plaisir de les voir et qu'ils t'encouragent", apprécie Youssef, 8 ans, un grand sourire vissé aux lèvres. "Quand ils [les joueurs] t'encouragent, tu as presque envie de pleurer de joie, c'est une chance".
Son adresse n'a pas d'ailleurs pas manqué d'être remarquée par les pros. "De ce que j'ai vu, c'est un bon joueur. Après, il est petit, mais j'étais comme lui à son âge !" souligne Bilal Boutobba. Cet après-midi de partage lui rappelle sa propre expérience. "C'était les meilleurs moments, quand j'étais petit, que je m'entraînais avec mes potes, on ne prenait que du plaisir".
Ancrer le club dans la ville
Pour l'entraîneur des Chamois Sebastien Desabre, ce type d'événement permet d'ancrer les Chamois Niortais dans leur ville. "C'est important d'être proche des enfants, des salariés du club, des supporters... On reste un club familial, qui essaie de travailler le plus sérieusement possible", souligne-t-il.
"Les jeunes sont les spectateurs de demain, et peut-être aussi les joueurs de demain. C'est important de rallier tout ça au club", abonde Mickaël Hanouna, directeur général des Chamois Niortais. "Je pense que les années covid nous ont un peu éloignés de la base" estime-t-il.
Pour l'état d'esprit de l'effectif aussi, cette opération est intéressante. "C'est important, pour nos jeunes joueurs, qu'ils comprennent la chance qu'ils peuvent avoir en tant que joueurs professionnels. C'est souvent un mérite, parce qu'ils travaillent beaucoup, mais ça reste une chance de gagner sa vie à travers une passion" rappelle Sebastien Desabre.