Ce jeudi 10 novembre, 3.000 volailles ont été abattues pour cause de grippe aviaire, dans un petit élevage de Largeasse (79), sous l'œil de la Confédération paysanne et d'un collectif qui dénoncent ces abattages systématiques.
C'est un petit élevage de volailles en plein air, bio, installé à Largeasse dans les Deux-Sèvres. Autour de la ferme, se trouvent des exploitations de poules et canards, industrielles. Quatre d'entre elles, ont été touchées par la grippe aviaire il y a quelques jours. Les volailles ont été abattues.
Ce jeudi 10 novembre, c'est au tour du petit élevage d'être touché. Non pas par la grippe aviaire, mais par une mesure de prévention et de protection, car il se trouve à moins d'un kilomètre d'une zone contaminée. La sentence est implacable. Le cheptel doit être abattu. Le petit élevage a pu sauver la moitié de ses 6.000 volailles pour les destiner à la consommation. Le reste, 3.000 poules et pintades ont été gazées puis tuées ce jeudi après-midi.
80 personnes, appartenant à la Confédération paysanne et le collectif "Sauve qui poule" étaient présentes à l'arrivée des services vétérinaires. Un accueil et des protestations, mais pas d'opposition au travail des agents. Les militants dénoncent ces mesures de prévention systématiques qui ne tiennent pas compte selon eux de la façon de travailler des éleveurs.
Nos volailles ont besoin d'être élevées en liberté. Les enfermer relève de la maltraitance animale"
Hélène Bailly, membre du collectif "Sauve qui poule"
Même si les éleveurs concernés par ces abattages obligatoires sont indemnisés par la suite, les militants souhaitent une réforme du protocole de la grippe aviaire.