A Niort, une salariée d'un centre Leclerc a été licenciée pour faute grave après avoir volé deux sandwichs d'un coût de 3,90 euros parmi les marchandises invendues. Les syndicats évoquent une sanction totalement disproportionnée alors que la direction assume totalement cette décision.
Dans un communiqué, la direction du centre Leclerc affirme que cette sanction "n'est que la stricte application des règles et procédures en vigueur" concernant le vol effectué par un salarié sur son lieu de travail. Les syndicats s'insurgent contre cette décision en faisant remarquer que ces aliments étaient destinés à être donnés pour l'aide alimentaire. Au moment où la salariée a pris ces baguettines, elles n'avaient plus de valeur marchande.
Deux baguettines invendues et destinées à l'aide alimentaire
Les faits reprochés et reconnus par la jeune femme de trente ans se sont déroulés en octobre dernier au rayon boulangerie du centre commercial. L'employée a été surprise par un agent de sécurité alors qu'elle prenait deux baguettines invendues. Elle a été reconnue coupable de vol et licenciée quelques jours plus tard. Pour elle, il ne s'agissait pas d'un vol puisque cette marchandise avait éte retirée de la vente et qu'elle l'a considérait comme "perdue" pour la grande surface. Ces sandwichs étaient destinés à l'une des associations humanitaires que le magasin fournit, indique pour sa part la direction.Plus d'informations avec le reportage de Dominique Laveau, Julien Delage et Patrick Mauduit :
Des faits similaires se sont produits récemment dans un centre Leclerc de Dordogne. Un salarié avait été licencié pour faute grave, fin 2016 pour avoir volé une banane et l'avoir mangée dans la réserve.