Niort : quatre manifestants anti-bassines présentés en comparution immédiate ce lundi, l'audience renvoyée fin novembre

La mobilisation contre les réserves de substitution pour l'irrigation dans les Deux-Sèvres a donné lieu à des interpellations parmi les manifestants. Quatre hommes ont été présentés cet après-midi devant le tribunal de Niort.

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Arrêtés samedi lors de la manifestation contre les méga-bassines qui s'est tenue à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), quatre hommes ont été présentés ce lundi après-midi en comparution immédiate devant le tribunal de Niort. Un dispositif de sécurité avait été déployé autour du bâtiment avec plusieurs cars de CRS et des rues avoisinantes bouclées. 

Placés en garde à vue depuis leur interpellation, les quatre prévenus ont des profils très divers. L'un est retraité de l'enseignement, l'autre est chef d'entreprise, les deux derniers, qui sont frères, sont sans emplois.

Âgés de 29 à 66 ans, ils avaient été déférés au parquet ce lundi matin pour avoir "participé à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens". La peine encourue pour ce type de faits est de un an de prison et 15.000 € d'amende. 

Lors de l'audience les prévenus étaient défendus par deux avocats du barreau de Paris sollicités par l'association "Les Soulèvements de la terre". Ils ont demandé un délai pour préparer leur défense ; le procès a donc été renvoyé au 28 novembre.

Dans cette attente, ils ont été, conformément aux réquisitions du procureur de la République, remis en liberté sous contrôle judiciaire avec interdiction de reparaitre dans les Deux-Sèvres et obligation de suivi socio éducatif jusqu'au procès. 

"Il faut savoir dire stop. Depuis des mois, la situation se délite, des infractions sont commises à chaque mouvement" a déploré Julien Wattebled qui a annoncé son intention de poursuivre les organisateurs de la manifestation, interdite par la préfecture. 

Dès le début de la matinée, un comité de soutien muni de banderoles dénonçant les violences policières et "les voleurs d'eau" s'était constitué sur place. 

Reportage de Marie-Noelle Missud, Éléa Tymen et Philippe Ritaine.

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