Le Marais poitevin est l'un des cadres choisis par des professionnels du survivalisme pour développer leur activité. Le temps d'un week-end, les candidats à l'aventure se débrouillent sur l'eau et en forêt. Une expérience au succès grandissant. 6 stages sont organisés chaque printemps et été à Magné
Des traits tirés... des vêtements trempés... et au menu du repas de ce stage de survie en milieu naturel... des escargots du Marais Poitevin. Les participants s'en contentent, avec plus ou moins d'enthousiasme : "Quand on a faim, on mange tout !"
Débrouille et solidarité
Ce week-end très particulier dans les Deux-Sèvres a commencé 10 heures plus tôt par la construction de barques rudimentaires. Une grande première pour la plupart. Les organisateurs vérifient que tout se passe bien mais ils donnent le moins de conseil possible.
Wilfrid Bergé : "C'est fait exprès, parce que si je leur dis, il faut faire comme ça, ils ne vont pas vivre LEUR stage, mais un stage".
Une fois les bambous transformés en embarcation, débute une heure de navigation sur les canaux. Chaque participant a payé environ 150 euros pour ce stage de survie. Denis Tribeaudeau lui en a fait son business depuis 15 ans.
Il y a une économie autour de ça, et tant mieux parce qu'on véhicule de belles valeurs, des notions essentielles que tout un chacun devrait savoir. Ca devrait être enseigné dans les écoles ce qu'on fait là"
Le lieu du bivouac est enfin trouvé, mais la pluie redouble d'intensité, des bâches sont tendues entre les arbres. Les stagiaires doivent rapidement démarrer un feu, sans allumettes ni briquet. Pendant ce temps, d'autres cherchent de quoi manger : il faut savoir identifier la nourriture. Mieux vaut s'y connaître en champignons comestibles.
Ces périples à la dure font de plus en plus d'adeptes... + 10% de participants chaque année en France.