Les surveillants de la maison d'arrêt de Niort ont rejoint pour la première fois ce matin le mouvement de colère national.
L'intersyndicale déplore un manque d'effectifs et une surpopulation carcérale dans une maison d'arrêt vétuste.
Ils étaient plus d'une vingtaine de surveillants ce matin devant la maison d'arrêt de Niort. C'est la première fois que ces gardiens se mobilisent depuis le début du mouvement désormais national, déclenché par l'agression de trois surveillants dans la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) par un détenu islamiste le 11 janvier dernier.
A Niort ce matin, les grévistes évoquaient les problématiques locales.
Dans cette maison d'arrêt, les gardiens déplorent une surpopulation carcérale avec des effectifs de 107 détenus pour 66 places.
Ce qui préoccupe aussi l'intersyndicale qui a rejoint le mouvement, ce sont les effectifs. Les trente surveillants ne sont pas suffisants selon les grévistes qui réclament deux gardiens supplémentaires.
La vétusté des locaux fait aussi partie de leurs préoccupations. Les gardiens soulignent qu'il faudrait une rénovation rapide de la maison d'arrêt de Niort.
Regardez ce reportage de Dominique Laveau et Alain Darrigrand.