"Une course unique" : le cycliste Deux-Sévrien Thomas Gachignard dresse le bilan de son premier Tour de France

Originaire de Saint-Pompain dans les Deux-Sèvres, Thomas Gachignard a effectué son baptême de feu sur la Grande Boucle cet été. Le coureur cycliste de l'équipe vendéenne TotalÉnergies décrypte son premier Tour de France.

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Membre de l'équipe TotalÉnergies gérée par Jean-René Bernaudeau, Thomas Gachignard s'est illustré sur son premier Tour de France en remportant le prix de la combativité lors de la 16ᵉ étape. Trois semaines riches d'enseignement, selon le coureur Deux-Sévrien.

Comment vous sentez-vous physiquement après plusieurs jours de repos ?

Je ressens un peu de fatigue tout de même, ce qui est normal après trois semaines très intenses, par la course, mais également par la chaleur que l'on a eue dès la première semaine. J'essaye de récupérer au mieux avec cette petite semaine de coupure en profitant de ses proches, c'est important.

Pouvoir se retrouver devant pendant 90 km sur un Tour de France, où l'on se fait encourager par les gens qui scandent ton prénom, ça donne des frissons.

Thomas Gachignard

Membre de l'équipe TotalÉnergies

Vous terminez à la 92ᵉ place du classement général. Aviez-vous un objectif individuel avant de commencer le Tour ?

Personnellement, j'avais visé quelques étapes pour ce Tour. Cependant, j'ai été un peu perturbé lors de ma première semaine, parce que je suis tombé malade. Sur le Tour de France, ça ne pardonne pas. Si l'on n'est pas à 110 %, c'est déjà dur alors en étant malade... Mais, j'ai réussi à m'accrocher pendant deux semaines. J'ai eu ce prix de la combativité le premier jour de la dernière semaine : c'était le bon moment pour que je me montre, malgré cette maladie qui m'a gêné.

Être élu meilleur combatif d'une étape, c'est une fierté pour vous, j'imagine...

Carrément ! Pouvoir se retrouver devant pendant 90 km sur un Tour de France, où l'on se fait encourager par les gens qui scandent ton prénom, ça donne des frissons. Le Tour de France, c'est une course unique. Il y a tout le temps du monde sur le bord des routes. Avec la présence des médias, tout est amplifié, c'était juste incroyable. Obtenir ce prix de la combativité et pouvoir se retrouver sur podium avec de grands champions, c'était génial.

Vous avez côtoyé les ténors du cyclisme mondial : Evenpoel, Pogačar, Vingegaard... Ce sont des modèles pour vous ?

Oui, bien sûr. Après, il y a encore beaucoup de boulot à faire pour les atteindre, ils sont clairement sur une autre planète. Ce sont des personnes simples, avec qui l'on peut discuter simplement. De loin, on a l'impression qu'ils sont très réservés, mais pas du tout. Et ça, c'est vraiment agréable.

Est-ce que l'on vous verra pour le Tour de France 2025 ?

L'objectif pour moi, c'est de le refaire bien sûr. Je n'en suis pas dégoûté, même si je suis tombé malade. J'ai quand même pris du plaisir, donc le but va être de revenir avec l'ambition de chercher des étapes.

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