Les principaux soutiens locaux de la présidente du front national sont cette semaine les invités de Dimanche en Politique.
Le creusois Martial Maume, la corrézienne Agnès Tarraso, et le haut-viennois Vincent Gérard répondent aux questions de Louis Roussel.
Pendant l’émission, ils reviennent sur leur engagement aux côtés de Marine Le Pen.
Pour Agnès Tarraso, "elle est la seule candidate capable de mener le pays et de le redresser ». « C’est le choix de la lucidité » ajoute Vincent Gérard, « une urgence démocratique pour le pays… elle est la seule à porter un espoir » estime pour sa part Martial Maume.
Soutien aux policiers
Dans un communiqué ce vendredi, les conseillers régionaux du FN ont réaffirmé leur soutien aux policiers après les violences consécutives à l’affaire Théo (le viol présumé d’un jeune par un policier lors d’une interpellation). Interrogé à ce sujet Vincent Gérard a rappelé que les élus du FN ont toujours soutenu les forces de l’ordre quand il y en avait besoin.L’affaire des parlementaires du FN
La décision récente de Marine Le Pen, refusant de se rendre à la convocation de la Police, dans l’affaire de ses assistants parlementaires, n’a pas surpris les représentants du FN en Limousin.Ils évoquent une instrumentalisation de la justice par le pouvoir politique.
« Elle ne se soustrait pas à cette convocation, elle ira plus tard » ajoute Agnès Tarraso qui s’interroge sur le calendrier de cette affaire. « On veut gêner la campagne de Marine Le Pen » ajoute Martial Maume. « Les juges n’ont rien, la mise en examen de la directrice de cabinet de Mme Le Pen pour recel d'abus de confiance ne veut rien dire du tout, le système utilise la justice » ajoute-t-il.
La ruralité priorité du FN
D’élection en élection, le FN continue de s’enraciner en milieu rural. « Pour éviter la disparition des services publics en milieu rural, il faut retrouver un cercle vertueux » indique Martial Maume. « Nous nous opposerons à la fermeture des services publics, il faut les rétablir pour rétablir de l’emploi et les gens reviendront » affirme le creusois.Plainte contre le FN en Haute-vienne
Poursuivi par la Licra pour incitation à la haine raciale pour une tribune dans le bulletin municipal de Limoges. Vincent Gérard revient sur cette affaire qui remonte au mois de janvier 2017. Parlant d’une agression verbale qui aurait eu lieu au CHU de Limoges contre le personnel soignant, l’auteur est décrit comme : « un de nos nouveaux habitants, invités par nos gouvernants, logés, nourris, blanchis, aidés, soignés, le tout gratuitement, avec en prime un peu d’argent de poche »« Il n’y a pas d’affaire, jusqu’à aujourd’hui il n’y a pas d’enquête, La Licra fait parler d’elle. Le texte n’est absolument pas discriminant. Si je le devais je réécrirais la même chose. J’ai presque envie de remercier la Licra, car avec cette affaire, les gens qui ne l’avaient pas lu l’ont lu » argumente le leader du FN en Haute-Vienne.